1. L'importun 5


    Datte: 24/12/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    L’importun 5
    
    Fermer les yeux pour ne pas voir ce jeunot introduire son manche dans les grandes lèvres du sexe de ma femme, fermer les yeux pour ne pas assister è l’explosion de joie dans les yeux de Marie lors de la pénétration de son ventre par ce soc luisant, dur, raide. Se boucher les oreilles pour ne pas entendre son cri de joie, ses gémissements de volupté. Refuser la vue du triomphe de l’amant. Pourtant céder à ces tentations, nier le dégoûtante réalité, ce serait lâche. Sylvain astique son gourdin, le couche sur la longue ligne de séparation des deux grandes lèvres. Il veut tenir l’heure. Il baigne la longueur de son glaive dans le trop plein de cyprine, ne cherche pas la profondeur. Il savoure le plaisir de créer de l’impatience chez ceux qui souhaitent que l’événement se produise enfin ou chez ceux qui auraient voulu l’empêcher.
    
    Il les tient en haleine, il énerve cette femme brûlante de la volonté de renouvellement, il excite cette vulve trempée et toujours insatisfaite bien qu’offerte. Il se fait désirer pour mieux pouvoir la surprendre. Il est le maître des horloges, celui qui décide de l’heure et de la manière de la victoire sur toutes les résistances. Il fait vicieusement attendre en surface l’instant tant attendu. Il fait durer son plaisir, il suspend celui de la femme offerte par son mari. Il me fait attendre, moi le mari, il me fait attendre le mouvement de la prise de possession, le moment où Marie criera sa reddition, ne pourra plus douter de la ...
    ... réalité de sa trahison et où moi, Jean, j’aurai la certitude définitive d’être cocu faute d’avoir su me battre pour défendre mon bien perdu.
    
    En réalité ne suffit-il pas de ce qui a précédé mon retour à la maison pour considérer que l’adultère est consommé ? Ici il n’y a que continuation et consolidation d’un phénomène originel. Pour faire minette ou pour tâter une toison pubienne comme pour caresser un sein avant de doigter un vagin, pour embrasser sur la bouche ou sur toute autre partie dénudée d’un corps, il faut soit y être encouragé par la femme, soit avoir la quasi-certitude qu’on ne lui déplaira pas, qu’elle ne s’en plaindra ni à son mari ni à une autorité de police ou de justice ni à son confesseur !
    
    Donc, en soi, les préliminaires évoqués par Sylvain à la suite de ma ruse et ensuite admis par Marie faute de pouvoir démentir ces aveux compromettants, montrent un accord des participants. Dès le premier effleurement, dès le premier petit baiser il y a complicité. L’entrée de Sylvain dans notre maison, que rien n’explique, est le premier pas concret de l’adultère.
    
    Marie qui l’accueille, pour des raisons qu’elle est seule à connaître, voulait-elle le prendre pour amant et me tromper, ou Sylvain nourrissait-il le projet de la séduire par amour ou par amusement moins pour me nuire que pour satisfaire son goût des femmes et de la conquête. Obligatoirement une étincelle a mis le feu aux poudres et fait sauter les défenses de mon épouse et la prudence du séducteur. ...
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