1. Les bonheurs de Sophie (3)


    Datte: 23/12/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Modianorouge, Source: Hds

    ... qu’a t-il dans les mains ? Un tube ?
    
    « On va commencer par la glace. »
    
    Le cravachage des seins, sa tenue humiliante, sa chatte toute mole dans l’inconfort de la culotte dégoutante, l’urine tiède qui s’est répandue sur ses cuisses, qui dégorge de ses collants, l’odeur de la souillure qui agresse ses narines, ces dégradations déjà consenties, l’assigne à la soumission, lui ôte toute possibilité de contestation. Il tient coincé entre deux doigts un glaçon et il abuse de ce prétexte, pour s’adonner à des attouchements sans équivoque. Elle tressaute quand la glace brûlante patine sur l’aréole, fond contre le mamelon, « chuttt ma puce, tout doux, tout doux, lààà voilà, tu vois comme ça te fais du bien… » et en effet la sensation d’anesthésie agit, sollicite en elle, alors que la douleur disparait complètement, quelque chose comme du plaisir. Ses tétons contentés, la trahissent, ils se dressent ostensiblement et pas rancuniers, remercient celui qui, il y a quelques minutes à peine, les flagellait.
    
    Phil renouvelle l’opération et s’applique à provoquer une érection maximale des papilles mammaires. Interdite de parole, mais voulant quand même montrer qu’elle n’est pas consentante, Sophie se dandine pour qu’il arrête.
    
    Et lui très satisfait du résultat :
    
    « Ça va déjà beaucoup mieux. Mais, tu as encore mal n’est-ce pas ? Je vais passer une pommade magique. »
    
    Et joignant le geste à la parole, il enduit copieusement ses doigts d’un baume régénérateur et apaisant qu’il ...
    ... étale sur les éminences. Il pommade généreusement les pointes et avec toute la délicatesse requise, les sculpte sans relâche, sans se presser ni les presser, sans les étirer ni les traire, juste longuement, de bout en bout, il joue avec ces bouts érogènes ; les tétines rougeoyantes ainsi pénétrées de soin deviennent toutes luisantes ; la crème en couche s’accumule et progressivement, il étend son geste pour masser sans gêne aucune toute la superficie des seins ; à pleine main il épouse le galbe, soupèse la charnelle rondeur et même la soulève et constate à quel point, elle s’avère ferme au touché. A mesure que dure les palpations inconvenantes, Sophie se confond dans la honte. Qu’est-ce qu’elle est troublante quand elle est troublée.
    
    Elle ne peut pas indéfiniment accepter une telle négation de sa pudeur. Elle se doit de réagir :
    
    « Monsieur…
    
    - Quoi encore ?
    
    - S’il vous plait arrêtez… »
    
    Loin de s’interrompre, il reprend le tube, presse une copieuse dose de gel sur ses grosses paluches et les doigts huileux à souhait pelotent et repolotent encore les pis de l’exquise génisse.
    
    « … C’est très gênant Monsieur. »
    
    Et lui, dans un soupire sa désapprobation :
    
    " Tu es vraiment ingrate Sophie ! Tout le mal que je me donne pour toi ! Je ne sais pas si tu mérites la récompense. Mais bon, je te l’ai promise et je tiens toujours parole. »
    
    Elle redoute autant qu’elle convoite. Il retourne vers la table et exhibe fièrement le manche en plastique de forme oblongue dont le ...
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