1. Les bonheurs de Sophie (3)


    Datte: 23/12/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Modianorouge, Source: Hds

    -- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
    
    Maintenant, Sophie est debout, nue à l’exception de sa petite culotte et des collants noirs qui jouent parfaitement leur rôle d’attributs aphrodisiaques, au milieu du salon, inquiète, mais aussi de toute évidence, les sens échauffées. Cette atteinte à la décence déroute la vertueuse. Remuée, émoustillée, par intermittence, elle jette des regards à la cravache qui, sur la table, attend son heure. Ignore-t-elle que le vibromasseur qui est juste à côté de la badine complète parfaitement le programme annoncé ? Phil, lui, anticipe la suite : que la soumission soit jouissance et non traumatisme. Donc, il va la rassurer.
    
    Elle a perdu tous ses repères. Elle est à sa merci. Quelques centimètres à peine les séparent. Il hume l’odeur de femelle brune transpirante de peur, une exhalation piquante, la peau caramélisée est recouverte d’un léger voile, luisant, de sueur. Aux avants postes, les tétons sont comme les sémaphores d’un havre de jouissance à investir, à mettre en branle, et, sous le coton, le con et le cul rebondi n’ont jamais été aussi peu protégés. L’homme prend la carafe de menthe à l’eau, en remplit un verre, l’approche de la bouche de sa prise complice. Elle va pour prendre le verre dans sa main, d’un regard il lui fait comprendre qu’elle doit garder les bras le long du corps. Pour affermir encore son emprise, il l’infantilise, lui donne à boire. Docile, les lèvres s’avancent, s’entrouvrent et reçoivent le liquide, ...
    ... elle a de si mignonnes quenottes, la souris déglutit, un peu de menthe coule de la commissure des lèvres, sur son menton. Il lui parle avec tendresse :
    
    « Chutt. Lààà. Tout doux. »
    
    Après quelques gorgées, il accorde une pause, fait preuve de patience et puis l’abreuve encore, penche progressivement le verre, l’adorable chose boit jusqu’à la dernière goutte.
    
    « Voilà c’est bien. Tu avais soif dis donc. »
    
    Elle mendie du regard d’autres paroles réconfortantes. Il approche ses doigts, caresse la joue gauche, la complexée refreine un mouvement de recul, sans se dérober. La grosse patte velue de l’étalon apprivoise la chair virginale, les doigts remontent sur les tempes, s’insinuent dans le rideau fin de cheveux noirs, comme pour rétablir l’ordonnance de ce visage parfait, glissent délicatement des mèches rebelles derrière l’oreille. Et la voix toujours aussi tendre :
    
    « N’ai pas peur, Sophie. Je suis sévère, mais pas cruel. Tu as pour toi l’innocence et l’ignorance. Je ne te ferai pas mal. Mais accepte la punition. Dis-toi que c’est pour ton bien.
    
    - Monsieur… Ne me faites pas mal.
    
    - Tu choisis quoi ? Eternellement honteuse et inaccomplie ou quelques malheureux coups de cravache amplement mérités ? Je veux te l’entendre dire ? Allez ! Je t’écoute quel est ton choix.
    
    - Les…
    
    - Dis-le distinctement ! Sinon je passe à douze coups !
    
    - Les… les coups de cravache.
    
    - Bien. Tu deviens raisonnable. Dernier point : après chaque coup, tu comptes. Si tu oublies de ...
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