Balade en ville (suite)
Datte: 22/12/2018,
Catégories:
fh,
sexshop,
cinéma,
Transexuels
Masturbation
intermast,
Oral
Humour
sf,
Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... intervint Juliette apparemment jalouse.
— Euh… en fait, elles sont sœurs, et… vous savez ce que c’est… on s’amuse un peu avant le mariage…
L’un des policiers avait baissé les yeux sur le petit sac plastique que je portais, dans lequel on devinait clairement la présence des godes.
— Hé hé hé… fis-je, embarrassé.
L’autre nous considéra l’un après l’autre, puis observa discrètement les seins d’Éloïse et ceux de Juliette, avant d’annoncer simplement :
— Oui, eh bien messieurs dames, amusez-vous si vous voulez, mais sans attenter à la pudeur !
— Je vais essayer de les surveiller, promis-je.
— Et cachez un peu ce sac, là, y a des gosses sur les trottoirs à cette heure-ci !
Je tentai de le dissimuler à peu près à l’intérieur de mon manteau que je tins fermé par-dessus. Les deux flics nous saluèrent et s’éloignèrent. J’entendis l’un dire à l’autre :
— Y en a qui s’emmerdent pas… Deux nanas comme ça… quand tu connais la mienne…
Tandis qu’on reprenait notre marche, je répondis aux questions pressantes de mes comparses qui se demandaient ce qu’étaient ces petits hommes bleus et ce qu’ils voulaient. Je leur expliquai brièvement ce qu’était un policier et à quoi cela servait.
Nous parvînmes finalement à la voiture et reprîmes le chemin de chez moi. À peine installée sur le siège arrière, Juliette me fit part de ses sensations :
— Vous avez noté, Gufti, que je suis parvenue à me contrôler tout le temps que nous avons été en public. Pouvons-nous maintenant ...
... nous accoupler ?
— Ah oui ! renchérit Éloïse en s’asseyant à côté de sa camarade. Il est temps d’utiliser ces phallus factices !
En me marrant, je lançai le sac par-dessus mon épaule, puis enclenchai la marche arrière. Et le temps que je sorte du parking souterrain, elles étaient déjà nues en train d’essayer leurs nouveaux jouets. Je tentai de ne prêter attention qu’à la route, mais les gémissements croissants qui montaient derrière moi me rendaient la tâche ardue. Et comble de tout, j’avais de nouveau la gaule. Pourtant j’avais pas encore pris les petites gélules du vendeur… Je me contrôlai en me disant que dans à peine quinze minutes nous serions tranquillement sur le canapé.
Arrêté à un feu rouge, je m’aperçus qu’une petite dame, passagère désolée d’un monstrueux 4x4 sur la file voisine de la mienne, avait les yeux braqués en direction de ma banquette arrière, tandis que son conducteur et probablement mari faisait des grands gestes au téléphone. Et elle admira pendant pas loin d’une minute avant de sans doute machinalement tourner son regard vers moi ; je lui adressai un petit coucou et un ample sourire, qui eurent pour effet de la colorer en rouge et de faire se remettre ses yeux dans le droit chemin. Elle jeta toutefois discrètement un dernier regard vers mes copines quand le feu passa au vert et que son char lunaire vrombit en nous aspergeant de bons gros gaz.
Juliette et Éloïse ne faisaient plus attention à rien, ni à personne. Elles se contentaient de s’insérer ...