1. Balade en ville (suite)


    Datte: 22/12/2018, Catégories: fh, sexshop, cinéma, Transexuels Masturbation intermast, Oral Humour sf, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... Mesdames, interrompis-je.
    — Ça, vous voyez, c’est ce qu’on appelle un gode-ceinturon. Vous l’enfilez, et ça vous fait comme une grosse bite, là…
    
    Il fit mine de planter le gode en question sur le bas-ventre d’Éloïse, qui regardait, intéressée.
    
    — … et avec, vous pouvez baiser votre copine, ou bien enculer votre mec, ou bien toute autre chose qui sortira de votre imagination !
    
    Éloïse parut réfléchir un instant, puis me sembla trembloter légèrement ; elle releva ensuite ses yeux amusés vers le vendeur et lui dit bravement :
    
    — Regardez !
    
    Je m’attendais presque à tout, mais cela surpassa mes perspectives les plus glauques : en lui disant cela, elle souleva sa robe, abaissa sa culotte et nous montra avec dignité un gros phallus gonflé qui semblait faire partie de son corps.
    
    — J’en ai un aussi, moi ! continua-t-elle.
    
    Le vendeur, un instant ahuri, se reprit vite et jugea bon de me toiser en me raillant d’une voix cynique :
    
    — Ah ? Monsieur a des goûts particuliers ?
    — Allez, ma puce, remballe ça, tu fais peur au vendeur, dis-je tristement à Éloïse.
    — La chirurgie fait vraiment des miracles… poursuivit ce dernier. Je peux toucher ?
    — Oui, souscrivit Éloïse.
    — Non, m’interposai-je. Venez, on va voir le reste du magasin.
    
    Et tandis que nous progressions vers le fond du sex-shop, il continuait :
    
    — Et l’autre, elle est normale ?
    
    Je l’ignorai et dus rapidement intervenir auprès de Juliette qui essayait de parler à une poupée gonflable, tandis que le ...
    ... vendeur se bidonnait en braillant que non, elle était pas normale non plus.
    
    Sauvés de ses commentaires lourdauds par l’arrivée de nouveaux clients, nous farfouillâmes une bonne demi-heure dans les rayons encombrés du magasin. J’essayai d’expliquer à mes compagnes qu’on ne pourrait raisonnablement pas tout acheter, et puis qu’en plus, il y avait des tonnes de trucs sans intérêt. Juliette ne voulut que péniblement démordre d’acheter la poupée gonflable qu’elle trouvait "enthousiasmante".
    
    Nous finîmes toutefois par nous présenter à la caisse, armés de deux godes massifs, d’un grand pot rempli de petits sachets de gel lubrifiant et d’un DVD intituléEverything about Alicia #2, qu’avait choisi Éloïse après beaucoup de réflexion. Le vendeur nous sourit gaiement en m’annonçant :
    
    — Cent soixante-sept euros cinquante !
    — Hein ? ? ? ne pus-je retenir.
    — Mais la maison sait reconnaître ses bons clients : nous vous offrons cette boîte deHappy Nights !
    — Qu’est-ce que c’est encore que cette connerie ? grondai-je, soupçonnant une nouvelle farce.
    — Des aphrodisiaques, voyez vous-même…
    — Bah oui ! Il ne leur manque que ça…
    — De bonnes soirées en perspective, hein ?
    
    Je soupirai en regardant l’air con et satisfait de mon interlocuteur, et lâchai finalement :
    
    — Écoutez ! Ces deux bombes que vous voyez là ont eu chacune dix-sept orgasmes la nuit dernière ! Vous croyez vraiment qu’elles ont besoin d’aphrodisiaques…
    
    Éloïse et Juliette souriaient, joviales ; la mâchoire du type me ...
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