Balade en ville (suite)
Datte: 22/12/2018,
Catégories:
fh,
sexshop,
cinéma,
Transexuels
Masturbation
intermast,
Oral
Humour
sf,
Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... peut-être un peu moins exigeantes avec moi…
Nous marchâmes un bon quart d’heure traversant de nombreuses ruelles animées ; je m’arrêtai dans l’une d’elles auprès d’un marchand de crêpes pour soulager ma faim. Elles ne voulurent rien prendre, mais me questionnèrent longuement sur l’argent et son utilisation.
Nous parvînmes finalement dans la rue où je voulais me rendre ; nous nous arrêtâmes devant une vitrine parée intérieurement d’un drap de satin rouge devant lequel figuraient deux ou trois décorations quelque peu évocatrices. C’était le seul sex-shop que j’avais déjà expérimenté en ville et j’y avais à chaque fois été bien accueilli.
— Ouah ! Mate un peu la carrosserie de ces deux-là ! entendis-je soudain beugler.
Je tournai la tête ; il y avait là deux mecs d’à peine vingt ans, à la dégaine un peu louche et probablement bourrés comme des coins.
— Chasse gardée ! leur criai-je en retour, en passant mes bras autour des hanches de mes compagnes qui pivotèrent la tête à leur tour pour voir à qui je m’adressais.
— Putain ! Pis elles sont trop mignonnes en plus ! mugit l’autre.
— Mon gars, t’es un beau salaud !
— Ouais, faut partager un peu, là !
Je les ignorai et on avança vers la boutique.
— Que veulent-ils partager avec vous ? demanda soudain Éloïse.
— Vous, répondis-je en poussant la porte d’entrée du magasin.
— Et vous n’en avez pas envie ? interrogea naïvement Juliette.
— Non, j’aime autant pas.
— Vous êtes donc jaloux ?
Je soupirai.
— ...
... Oui, si vous voulez.
Mais elles ne faisaient plus attention ; leurs yeux étaient maintenant captivés par tout ce qui nous entourait, des gadgets les plus insolites aux centaines de DVD exposés en passant par les poupées gonflables, les vibromasseurs, les costumes, les menottes, les aphrodisiaques de toutes sortes… Nous saluâmes le vendeur qui grommela en réponse, avant de lever les yeux, de voir les bombes que j’avais introduites dans son magasin, puis de nous saluer dès lors chaleureusement.
En passant devant chaque article ou presque, Juliette ou Éloïse me demandait son utilité. Il y en avait pour lesquels je n’avais aucune idée de la réponse, et c’était alors le vendeur qui se faisait un plaisir de renseigner mes compagnes. C’était tout juste s’il ne leur proposait pas d’aller les essayer avec lui…
Comme il devenait un peu trop pressant à mon goût, je posai ostensiblement mes mains sur leurs fesses sublimes, puis les embrassai à pleine bouche l’une après l’autre avant de leur demander en les serrant contre moi si elles avaient trouvé leur bonheur. Éloïse désigna alors un gros gode fixé à une sorte de ceinture de cuir noir dans une vitrine et demanda à la cantonade :
— Et ça ? C’est pour faire quoi ?
— Aha ! fit fièrement le vendeur. Il est magnifique, hein ? Regardez…
Et il ouvrit la vitrine d’un tour de clé et sortit l’engin, le tournant en tous sens sous les yeux curieux d’Éloïse et Juliette et sous les miens déjà saoulés.
— Ça, mesdemoiselles…
— ...