1. Balade en ville (suite)


    Datte: 22/12/2018, Catégories: fh, sexshop, cinéma, Transexuels Masturbation intermast, Oral Humour sf, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... atteignit l’orgasme. Comme j’étais resté la tête appuyée contre son épaule, je tombai comme une bûche au travers des myriades de particules tourbillonnantes et d’éclairs bleutés qui les parcouraient. Et je reçus sur le nez un substrat informe, vague reste fétide de médaillon de lotte prédigéré, et le tout en ayant la drôle de sensation de recevoir plusieurs petites décharges électriques. L’orgasme de Juliette illumina légèrement la salle un court instant. Pestant à voix basse, je me redressai en m’essuyant le visage tandis qu’elle reprenait forme à côté de moi.
    
    Elle finit par m’embrasser à pleine bouche ; ses lèvres et sa langue étaient redevenues fraîches et insipides. Elle me chuchota quelques mots tandis que je somnolais déjà à nouveau :
    
    — C’était très bon, Gufti. Je crois que j’aime bien obtenir un orgasme dans un lieu où vous nous avez dit que c’était interdit…
    
    Je souris et lui conseillai d’écouter attentivement l’histoire de la pêche aux crevettes, puis penchai la tête en arrière et m’assoupis presque immédiatement. Une lumière assez vive m’éveilla quelque temps après ; c’était Éloïse qui venait apparemment de jouir à son tour. Je n’y prêtai pas vraiment attention et m’endormis une fois encore.
    
    — Gufti !
    
    J’avais les yeux lourds ; je devais avoir profondément dormi.
    
    — Gufti ! Je crois que le film est terminé.
    
    J’ouvris les yeux. Mes deux jeunes femmes me regardaient avec bienveillance.
    
    — Alors ? Ça vous a plu ? demandai-je, encore embué.
    — Ah ...
    ... oui, c’était formidable ! admit Éloïse. Pourrons-nous retourner au cinéma tout à l’heure ?
    — Bah, je vous passerai des films à la maison ; j’en ai à la pelle !
    
    Je me levai, elles m’imitèrent et nous nous dirigeâmes vers la sortie. Tandis que nous rejoignions les autres spectateurs qui quittaient la salle à leur tour, Juliette me demanda, sans plus du tout parler à voix basse :
    
    — Avez-vous des films de sexe ?
    
    Une grand-mère nous regarda et semblait suspendue à mes lèvres, attendant méchamment ma réponse.
    
    — Euh… je ne sais pas, je regarderai…
    
    La grand-mère me tendit un vaste sourire, sans presque plus aucune dent. Mais je l’esquivai et nous sortîmes ; prendre l’air acheva de me réveiller. Je me sentais maintenant en pleine forme. Il était tout juste seize heures.
    
    — Qu’est-ce que vous voulez faire, maintenant ? Vous avez faim ? Vous voulez boire un truc ? Ou bien faire encore les boutiques ? Ou aller à la fête foraine ? Ou à la patinoire ? Ou faire un bowling ?
    
    Elles réfléchirent un instant à mes paroles qu’elles tentaient sans doute de décrypter.
    
    — Avez-vous des magasins de sexe ? questionna alors Éloïse.
    — Euh… oui, ça existe, bredouillai-je.
    
    Je méditai un court instant, puis décidai que l’expérience pourrait être amusante.
    
    — On appelle ça des sex-shops. Vous voulez aller en voir un ?
    — Oh oui ! acclamèrent-elles ensemble.
    
    En fait, ça me faisait vraiment marrer à l’avance. Et puis, tiens, je leur paierai un gode… comme ça elles seraient ...
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