Chocolat et Folies Bergères - Histoires de Sexe

Chocolat et Folies Bergères

... une énorme banane sur la table et se l’était enfoncée au fond de la chatte. Elle se labourait maintenant à un rythme d’enfer. Plus capable d’aucune discrétion, elle se mit à gémir de plus en plus fort, attirant ainsi le regard des autres dames.

Miss Paris, la voyant ainsi en transe, dit tout haut :

— Mais putain, elle se gode la chatte à la banane, celle-là !
— Oh oui, et c’est tellement bon ! de crier Miss Ouaga.

Voyant Miss Ouaga virer de l’œil et perdre le rythme, Miss Laval s’est alors approchée d’elle pour prendre la relève, enchaînant les entrées et les sorties de la banane qui semblait prendre du mou à chaque mouvement. Il n’en fallut pas plus pour que la grosse dame se mette à crier son plaisir, hurlant dans une langue méconnue de nous tous. Elle venait de jouir comme une folle et les autres la regardaient reprendre ses esprits avec une petite pointe de jalousie au coin de l’œil. Se promettant probablement d’essayer cela un de ces jours ?

Après la toilette d’usage et de retour à la terrasse, j’ai alors remarqué que les autres s’étaient calmées. Elles avaient rajusté leurs tenues et sirotaient joyeusement les dernières gouttes de leurs verres. Miss Paris, le regard rivé sur moi, faisant jouer sa langue sur l’encolure de sa coupe et se levant d’un bond, lança :

— Bon, à mon tour maintenant ! Vous vouliez que je vous fasse une danse, alors vous allez être servies, Mesdames…
— Oh yeeesss… Go for it, miss Parisss, uneFolies Bergères ! d’ajouter Miss ...

... Laval. Va nous chercher du champagne, Alex, s’il te plaît. Une Française ne peut faire un bon spectacle sans une coupe de champagne à la main. N’est-ce pas, Miss Paris ?
— Exact, Miss Laval. Et si vous me mettez une musique d’ambiance !
— D’ambiance… genre strip-tease ?
— Vous avez tout compris, Miss Laval.
— Oh la vache ! Enfin on va s’amuser… Et j’espère que vous ne serez pas seule en scène ?
— Non, Madame… Je crois avoir trouvé un partenaire qui ne se plaindra pas d’en être le clou.
— Le clou ? Le pieu vous voulez dire !

Toutes éclatèrent de rire alors que je revenais de la cuisine, coupes et bouteille à la main.

— Fais-moi sauter bien haut ce bouchon, mon p’tit Alex, afin de donner le coup d’envoi à la partie artistique de cette soirée.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Et le bouchon se perdit dans les flots de la rivière coulant tout près.

Miss Laval lança :

— Mesdames… Que le spectacle commence !

Oups, j’ai oublié de vous décrire cette femme, Miss Paris… Belle brune, élancée et trèsclassy, cheveux mi-longs soigneusement peignés de chaque côté de façon à ce qu’une mèche cache à moitié un de ses yeux bruns, reflétant la coquinerie et le désir de dévorer tout homme qui s’en approcherait, pommettes saillantes et sourire en pointe, elle faisait fondre celui qui osait la regarder. Miss Paris, habillée à laFolies Bergères, hautement perchée sur des souliers à talons aiguilles ne pouvait me laisser froid à sa vue. Son haut de coton blanc, remontant bien sa lourde ...