Descente au Paradis (6) - Histoires de Sexe

Descente au Paradis (6)

... quadragénaire s’avachit sur le lit, la langue pendante et les yeux perdus dans le vague. Le plaisir est immense, plus grand que tout ce qu’elle n’a jamais connu. Le plus étonnant, c’est que Marcel ne soit toujours pas encore venu : à se branler trois fois par jour, le vieux est devenu endurant. Alors que Suzanne pensait que son excitation décroitrait avec l’orgasme, celle-ci ne bouge pas d’un pouce : elle est toujours à bout, et son corps en redemande. Ses bras tremblent alors qu’elle essaie de se relever, tendant plus encore la croupe pour recevoir la bénédiction de cette énorme membre qui la fait dégouliner de plaisir.

Suzanne est aux anges : chaque coup de boutoir augmente sa dose de plaisir : des frissons parcourent sa colonne vertébrale pour remonter jusqu’à son bulbe rachidien, atteignant la racine de ses cheveux alors que sa poitrine ballote librement à mesure que Marcel la fourre comme un mufle.

— Tu sais, je suis encore un bon gros taureau. Et pour te montrer que je suis encore plein de vitalité, je vais t’engrosser... Qu’est-ce que tu en dis ? Après tout, tu es en vacances, non ? Tu as tout ton temps... Deux-trois petits coups de bite par jour, et l’affaire est réglée d’ici un mois.

Il va m’engrosser ? Non, mais il ne peut pas être sérieux là !

Suzanne est parcourue d’un frisson d’effroi : comme si Marcel était parvenu à lire dans ses fantasmes. Est-ce qu’il sait ? Est-ce qu’il sait qu’elle est à son quatorzième jour ? Que des risques courent ? ...

... Non...

Sinon, il n’aurait pas parlé d’un mois entier. Stop ! Il faut que tout s’arrête maintenant, qu’elle s’y oppose, et qu’elle résiste. Il ne faut pas qu’il vienne dans son ventre ! Heureusement qu’il a évoqué cette possibilité, même d’une manière aussi dégoûtante et rabaissante, ou Suzanne aurait pu se retrouver enceinte de huit mois avant même de s’en être rendu compte. La belle a toujours adoré les enfants, et l’idée d’en avoir l’avait toujours rendue heureuse ; au contact des piètres performances de son ex-mari, et de la chose, l’idée d’en faire lui avait progressivement quitté l’esprit. Mais cette envie était restée tapie là, cachée dans l’ombre et les méandres de son cerveau. Depuis quelque temps, elle y repensait, ça l’excitait dans cette période un peu troublée, mais elle résistait.

Je devrais avoir un bébé avec quelqu’un de mon âge... Ou à peine plus vieux ; pas ce vieillard écœurant... Pourquoi est-ce que je suis aussi surexcitée ? Mais qu’est-ce que j’ai...

— Non ! Non... Je t’en prie, Marcel, ce n’est vraiment pas le moment. Je t’en supplie, pas aujourd’hui ! Ah ! Tout, mais pas ça... Pitié...

— Pas aujourd’hui ? C’est le bon moment donc ! Tu vas me pondre un gosse, ma Suzie !

Sa, sa Suzie ? C’est vrai... Il m’a appelé comme ça, déjà...

A la simple pensée de pouvoir se faire engrosser, Suzanne a perdu toute résistance ou presque. Le plaisir est décuplé, multiplié à l’infini. La belle quadragénaire halète fort : elle sent sa croix valser sur sa poitrine ...