1. Perte de ma virginité


    Datte: 18/12/2018, Catégories: fh, fplusag, jeunes, vacances, humilié(e), vengeance, contrainte, Voyeur / Exhib / Nudisme facial, Oral pénétratio, init, confession, prememois, inithf, Auteur: Amateur de mots et de..., Source: Revebebe

    ... avait suivi l’épouvantable événement, mais cette proximité semblait s’être distendue de façon brutale. Il me semble que c’était maman qui était à l’origine de cette subite distance et elle ne prononçait plus le prénom de son amie qu’avec une certaine acrimonie. Les années passant, les deux amies s’étaient à nouveau rapprochées et les conversations entre mes parents s’étaient apaisées quand son nom était évoqué. J’étais conscient de ce retour en grâce, mais je ne m’étais jamais vraiment posé la question de l’origine de ce froid entre les deux amies. Mon statut d’enfant m’interdisant d’imaginer la vie privée et encore moins intime de mes parents, ce n’est que bien plus tard que je compris que ma mère avait soupçonné une liaison entre son mari et son amie.
    
    C’est le 2 juillet vers 14 h que la voiture s’engagea dans l’allée de tilleuls. Le crissement des pneus sur le gravier était notre sonnette et j’entendis en écho maman sonner le rassemblement de sa nichée.
    
    — Les enfants, Marie-Laure arrive, venez lui dire bonjour !
    
    Occupé à bricoler le vélo d’une de mes jeunes sœurs, je posai à regret le tournevis et me dirigeai à pas lents vers le perron tout en essuyant la graisse qui tachait mes mains de mécanicien improvisé. L’idée d’aller saluer Marie-Laure ne provoquait chez moi aucun sursaut d’euphorie d’autant plus qu’elle venait sans sa fille, Camille. Je la connaissais pour avoir fréquenté les mêmes soirées étudiantes à Paris et l’annonce de la visite de sa mère m’avait fait ...
    ... espérer qu’elle l’accompagnerait. Sa présence pendant une quinzaine de jours en Bretagne avait fait naître chez moi l’espoir d’un flirt et même la conviction que c’était avec elle que je perdrai ce pucelage qui commençait à me paraître un peu tardif.
    
    Maman et mes sœurs embrassaient la nouvelle arrivée. Je m’approchai et tendis la main.
    
    — Tu me m’embrasse plus, Patrick ? me lança Marie-Laure d’un air surpris et faussement choqué. Puis m’ayant dévisagé, elle se reprit. Oh, mais pardon, cela fait au moins trois ans que je ne t’avais pas vu. Il est vrai que tu es un homme maintenant !
    
    Le ton mollement condescendant sur lequel elle avait prononcé cette dernière phrase me fit d’autant plus l’effet d’une gifle qu’elle l’avait utilisée devant ma mère et mes jeunes sœurs. L’impression d’arrogance que je soupçonnai dans sa voix fut renforcée par la poignée de main virile qu’elle mima en réponse à ma main tendue.
    
    Détournant la tête, elle revint vers la voiture et en sortit deux valises qu’elle confia aux soins de mes jeunes sœurs avant de suivre ma mère qui l’entraîna vers la maison.
    
    Je restai immobile au pied du perron, froissé par l’ironie que j’imaginais dédaigneuse de cette femme que je classai d’emblée sur l’étagère des vieilles pimbêches snobs et prétentieuses.
    
    Pendant toute la première semaine qui suivit, je me tins à l’écart de la nouvelle venue, évitant soigneusement de la croiser ou de rire à ses plaisanteries, ruminant ce que je considérais comme un outrage ...
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