Service Sucette de Cinq à Sept - Histoires de Sexe

Service Sucette de Cinq à Sept

... jeune couple de pratiquer de temps à autre le libertinage, mais je ne mettrais pas ma main au feu pour l’affirmer. Néanmoins, il est certain que Pauline parle très souvent de cul, au grand désespoir de son mari qui est nettement plus posé. Mais ce n’est pas forcément celles qui en parlent le plus qui en font le plus.

Julie et Pauline papotent :

— Eh bé, ma Juju, ça te profite à donf d’avoir changé de boulot ! Tu t’occupes toujours de soins de vie pour des particuliers ?

Soins de vie, c’est l’explication officielle, c’est nettement mieux que d’avouer que ma femme gagne, entre guillemets, sa vie en suçant des queues ! Ma femme explique sereinement :

— Oui, maintenant, je m’occupe aussi d’une maison de retraite, tout en conservant mes anciens cas isolés.
— En tout cas, ça t’a bien réussi, t’es nettement plus détendue ! Je me demande si je ne vais pas faire comme toi…
— Et tu voudrais faire quoi comme moi ?
— Ben… comme toi, ça m’irait bien ! Car franchement, t’as bien fait de partir, le boulot, ça devient de pire en pire ! S’il y a une place, et comme j’habite pas trop loin, je ferais bien un bout d’essai pour voir si ça me convient. Tu crois que c’est possible, dis ?

Me cherchant du regard, ma femme a un petit sourire gêné. En général, quand elle fait ça, c’est qu’elle demande mon aide. Je me mêle donc à la conversation :

— Tu sais, Pauline, ce n’est pas toujours très rose. Ce n’est pas une vie de bureau. Parfois, les pensionnaires ne sont pas faciles… ...

... Comme partout, tu as ceux qui sont bien et ceux qui sont moins bien. Comme partout, tu as des crétins, des mesquins. Et il leur faut aussi des soins assez particuliers…
— Comme les laver, par exemple ?

Sautant sur l’occasion, ma femme prend le relais :

— Ça peut arriver. Faut pas avoir peur de voir des hommes tout nus !
— Pff, des bonshommes à poil, je connais !

Avec un petit sourire, je constate du coin de l’œil que Claude s’agite un peu. Ma femme s’amuse franchement :

— Ah oui ?
— Ben oui ! Au fait, un zizi de senior, c’est comment ?

Assez agité, son mari intervient :

— Pauline, voyons !
— Ben quoi, je me renseigne ! Des zizis de bébé, je connais. Des zizis de jeunot, je connais. Des zizis d’homme, je connais. Des zizis de matures, je connais aussi. Mais des zizis de senior, je connais pas du tout.

Là, ma fille, tu viens de te vendre, car je ne rangerais pas ton Claude de mari dans la catégorie des matures. Je pense que ma femme vient de se faire la même réflexion, car elle répond en souriant étrangement :

— Bah, tu ne loupes rien, ça ressemble à ceux des matures très matures, mais plus souvent au repos qu’en action. Et souvent fripé…
— Et parfois, il y en a en action ?
— Oui, ça arrive… c’est physiologique…

À cette évocation, Pauline en salive presque :

— Oh, pas que physiologique, comme tu dis ! Ça doit leur donner des idées de se faire tripatouiller par une belle femme comme toi !
— Merci du compliment !
— T’en as de la chance de ...