1. Diversion - Débarquement en Érinlande


    Datte: 15/12/2018, Catégories: nonéro, historique, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    Résumé :
    
    À la suite d’un raid tanibrinque sur le port de Dorbauxe dans le royaume de Canfre, des prisonniers – hommes, femmes, enfants – sont emmenés en captivité. Une opération de débarquement est organisée pour venir en aide aux prisonniers, mais surtout pour libérer l’héritier du trône dont les geôliers ignorent la qualité. (Voir la liste des épisodes en fin de récit)
    
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    La partie de la flotte canfraise devant se rendre en Érinlande arrive sans encombre en vue du lieu de débarquement où l’attendent plus de vingt-cinq mille insurgés qui ont été avertis de son arrivée par deux frégates apportant des messages. Le débarquement des onze mille hommes de troupe et de matériel est accueilli avec ferveur et soulagement, car les Érinlandais étaient traqués par les troupes glaisanes. Leur enthousiasme ne connaît plus de bornes quand ils découvrent que deux des cinq régiments d’infanterie et un des deux de cavalerie qui débarquent sont composés d’exilés du pays. Pour l’instant, les chevaux manquent cruellement ; ceux qui débarquent sont en priorité réservés à l’artillerie. Il faudra trouver la monte sur place.
    
    Lorsque les vingt mille hommes des troupes glaisanes qui poursuivent les insurgés arrivent, le débarquement est achevé. Elles s’attendaient à affronter des paysans indisciplinés, équipés de bric et de broc. Leurs reconnaissances, insuffisantes, n’ont pas signalé l’arrivée des soldats canfrais. Le général Daniel ...
    ... O’Mahony qui commande ces derniers a fait tout son possible pour dissimuler la descente. Les Érinlandais sont mis en avant. Les Glaisans, sûrs d’une victoire aisée, lancent l’attaque. Ils essuient un tir de mousqueterie, et les rebelles se replient. Ils lancent la poursuite, rompant quelque peu l’ordonnance des troupes. Icelles se retrouvent face aux révoltés ayant fait volte-face encadrés de troupes de lignes, appuyés par une solide artillerie.
    
    La surprise est rude, mais ils commencent à se ressaisir quand une colonne détachée par O’Mahony les prend de flanc. Le flottement se transforme en déroute. L‘artillerie et le train sont abandonnés, l’infanterie se fait tailler en pièces ; seule une bonne partie de la cavalerie réussit à se retirer à peu près en bon ordre, grâce au manque de troupes disposant de chevaux chez les Canfrais. Le général glaisan, le duc de Levington, ne réussit à sauver que trois mille cavaliers, autant de fantassins et moins d’une demi-douzaine de canons. Cette journée, la moitié des troupes sur l’île participait, les autres étant dispersées dans des postes ou dans les villes. La retraite se dirige vers l’une d’elles, un port fortifié, où il espère pouvoir résister en attendant l’arrivée de renforts. Il envoie des estafettes pour que les positions les plus faibles soient abandonnées et les effectifs regroupés dans les plus importantes. Il sacrifie le contrôle du plat pays à la défense de quelques postes choisis.
    
    La nouvelle de la défaite et le départ ...
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