Le mystère de l'Y - 1 - Histoires de Sexe

Le mystère de l'Y - 1

... dessus de ses genoux, lui laissant contempler ses fines jambes. Ses pieds étaient chaussés d’une paire de talons aiguilles emprisonnant la cheville de deux fines lanières de cuir noir. Elle descendit les cinq marches qui le séparaient d’elle. Il l’enlaça, heureux de la retrouver.

Il plongea sur ses lèvres pour échanger un chaud et passionnant baiser. Ce baiser effaçait toutes les craintes et les distances qui s’étaient imposées entre eux ces derniers temps. C’était une porte ouverte, une invitation, ils avaient succombé tous les deux à la tentation. Elle était une marche au-dessus de lui, et leurs corps se pressaient l’un contre l’autre pour enflammer leurs envies mutuelles. Il commença sous l’impulsion de son désir à explorer de ses caresses ce joli corps.

Ses mains commencèrent par descendre sur la chute de ses reins, en épousant ses délicieuses courbes. Le léger tissu de sa robe lui permettait de deviner au contact de ses fesses qu’elle ne portait qu’un léger tanga, ce qui eut pour effet de déclencher en lui une vive réaction, qui vint se coller au plus près de son être.

Sa curiosité redoubla à l’appel de ce fin morceau de tissu et ses mains passèrent sous la robe pour prendre possession de ses fesses. Elle ne fut pas surprise et l’invita d’un pas qu’elle fit vers lui à entamer une caresse qui commença avec tendresse mais qui se poursuivit avec ferveur et force de possession.

Plaquées sur ses rondeurs, ses deux mains avaient pris possession de sa chair, ...

... ferme, le contact de sa peau intime avait déclenché en lui une envie fiévreuse.

Puis elle s’arrêta et lui dit avec hésitation :

— Bien, comme tu peux le voir je ne suis pas encore prête. Tu m’attends cinq minutes, je finis ma préparation et je redescends.
— Je peux t’accompagner là-haut et t’attendre, je boirai un café, et qui sait peut-être pourrais-je te seconder dans tes choix…
— Tu es un peu gonflé ! lui dit-elle avec un sourire malin. Tu montes mais tu restes dans la cuisine…
— Oui, bien entendu fut sa réponse avec le même sourire coquin.

Elle commençait son ascension des marches mais il la reprit par le bras et sauta dans son cou tel un vampire, pour déguster encore un baiser fougueux. Finalement ils arrivèrent à entrer dans son petit appartement.

Il entra avec curiosité dans son nid. Les murs étaient ornés de croquis de corps. Partout sur les murs de ce couloir s’étalaient ses essais de peintures. Un corps seul, le détail d’un sein, une main et un pied enlacés, deux corps enchevêtrés, des visages, des rondeurs, des courbes, une galerie de sensualité.

Dans la contemplation de ces esquisses, il l’avait perdue. Il arriva à une porte entrouverte et entendit un chiffonnement. Dans l’embrasure de la porte il la vit s’emmitoufler dans des tissus. Elle choisissait un châle. Jaune ou vert ? Ainsi s’exprimait son indécision devant le miroir. Il entra à petits pas et elle le vit derrière elle dans le miroir. Un sourire coquin et une légère rougeur naquit sur son ...