1. Le mystère de l'Y - 1


    Datte: 15/12/2018, Catégories: fh, miroir, BDSM / Fétichisme Oral 69, Auteur: Mister Me, Source: Revebebe

    Il l’avait retrouvée au pied de l’escalier, en cette matinée de mai.
    
    Comment en était il arrivé là ?
    
    La passion certainement, l’amour peut être. Déjà dans l’autobus qui traversait la ville, son cœur battait et ne voyait qu’elle. Chaque silhouette féminine lui ressemblant, cheminant sous les arcades de cette ville rouge lui faisait tourner la tête… il les suivait du regard jusqu’à les perdre de vue. Mais aucune d’elles n’aurait pu avoir ses faveurs…
    
    Il avait délibérément annoncé en retard son passage pour arriver vingt minutes en avance, pour pouvoir la surprendre dans sa préparation. Il se l’imaginait déjà, son regard perdu au travers des vitres de l’autobus, en train de choisir ses dessous, enfiler sa robe avec sensualité… il rêvait d’elle. Il aurait voulu être là caché dans un angle de son miroir et pouvoir la surprendre dans sa propre contemplation.
    
    Elle aimait son corps, et était d’une exigence redoutable avec ses courbes. Ses fesses faisaient se retourner qui que ce soit lorsqu’elle déambulait un boulevard, de son allure gracieuse. Son déhanchement lui donnait des vertiges, il avait soif de vertiges…
    
    Elle dégageait une sensualité d’une telle force. Elle était femme et fière de l’être et mettait un point d’honneur à mettre en valeur son être femme. Pour le plaisir de tous. Elle savait comment jouer de ses courbes, les fleurir ou les colorer, les rehausser ou les suggérer, comme un artiste aurait peint un portrait, elle avait un goût propre à elle, loin des ...
    ... victimes de la mode imposée.
    
    Il savait que s’il était arrivé à l’heure juste, elle serait descendue et il aurait dû attendre dans la rue… et ses espoirs d’arracher un baiser et peut-être plus se seraient évanouis. Mais il était arrivé en avance.
    
    Il sonna sur l’interphone, le cœur battant. Une minute qui dura une heure passa, il l’imaginait prise au dépourvu, à demi nue au milieu de ses plus belles étoffes. Puis une voix se mit à grésiller dans le haut parleur :
    
    — Qui est-ce ?
    — C’est moi.
    — Déjà ? mais…
    — Oui c’est moi !
    — Euh… mais je ne suis pas prête !
    — Ah non ? ce n’est pas grave ouvre-moi je t’attendrai.
    — Euh… mais. Bon d’accord je t’ouvre mais attends-moi dans le couloir !
    — D’accord.
    
    Le déclic électrique ouvrit la porte et il s’enfila dans le couloir satisfait de lui. Il parcourut le long couloir qui le menait au pied de l’escalier. Une lumière jaune née d’un soleil matinal filtrait de la cage. Il entendit des talons claquer sur les marches de l’escalier au même moment.
    
    Le cliquetis de ces aiguilles venait d’allumer en lui une curiosité gourmande. Lorsque enfin il arriva au pied des marches, elle se présenta à lui du haut de la première volée de l’escalier.
    
    Ils s’arrêtèrent dans une contemplation mutuelle.
    
    Elle lui sourit gracieusement et il lui rendit son sourire. Elle était vêtue d’une robe légère faite d’un camaïeu de jaune, vert et noir, qui s’accommodait parfaitement à la saison printanière. Les volets de sa robe oscillaient jusqu’au ...
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