Histoire des libertines (47) : l’impératrice Marie-Louise
Datte: 12/12/2018,
Catégories:
A dormir debout,
Auteur: Olga T, Source: Hds
... Russie (le mariage autrichien avait contribué à la rupture de l’alliance russe) ni de Waterloo.
J’ai donc de l’indulgence pour une femme que l’histoire avait séparée du mari qu’on lui avait imposé et qui ressentait le besoin d’un homme car très portée, dès sa défloration, sur la « chose ».
L’hypersexuelle que je suis ne peut donc que comprendre cette jeune femme.
Je sais aussi, par expérience, ce qui peut se passer quand on met sur le chemin d’une hypersexuelle un séducteur. On m’avait fait, « par hasard », croiser la route de Rachid, dans les conditions que j’ai racontées dans deux textes : « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (9) : Rachid solution ou prédateur ? » (Texte paru le 30 décembre 2016) et « Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (10) : Rachid et Olga » (paru le 1er janvier 2017)
Si la liaison de Marie-Louise avec Neipperg est incontestablement un adultère, on avait mis Neipperg sur la route de Marie-Louise, comme on avait mis sur la mienne le beau mais dangereux Rachid. Je ne peux donc que comprendre l’ex-impératrice, qui, séparée de fait de son mari, n’avait pas fait vœux de chasteté !
C’est une autre histoire, mais on peut être bien plus sévère avec Marie-Louise au sujet de son comportement vis-à-vis de son fils, qu’elle a laissé à Vienne et dont elle ne s’est guère occupée, alors que peu à peu on le transformait en prince autrichien. A sa décharge, Marie-Louise a obéi à son père et c’était les ...
... pratiques des familles royales de l’époque. Dès la naissance du roi de Rome, en 1811, on avait d’ailleurs éloigné, sur instructions de Napoléon, l’Aiglon de sa mère. Ce n’est qu’au moment de la mort du Duc de Reichstadt que Marie-Louise a véritablement montré son attachement à son fils ainé.
En définitive, Marie-Louise, qui fut, comme sa grand-tante Marie-Antoinette, impopulaire en France, a, comme elle, subi des attaques virulentes et, comme dans le cas de l’infortunée épouse de Louis XVI, on peut parler d’une femme calomniée. Au moins n’a-t-elle pas subi le destin tragique de la reine !
Ce texte n’est pas une réhabilitation. J’ai juste souhaité présenter le personnage et nuancer le portrait à charge qu’on a souvent fait de Marie-Louise.
PRINCIPALES SOURCES
Outre le chapitre que lui consacre Juliette Benzoni dans son livre « Dans le lit des reines » (Perrin, 2011), intitulé « Marie-Louise et son général borgne », je citerai aussi la biographie écrite par Charles-Eloi Vial : « Marie-Louise (Editions Perrin 2017). Je renvoie, sur internet, à l’article de Wikipédia et aux liens suivants, en particulier sur le numéro que Secrets d’histoire lui a consacré :
• https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/chronologies/1810-le-mariage-de-napoleon-ier-et-marie-louise-dautriche/
• https://www.revuedesdeuxmondes.fr/marie-louise-dautriche-souveraine-savait-incarner-continuite-pouvoir/
• https://www.pressreader.com/france/secrets-d-histoire/20180208/281621010772877