1. La Divine Providence


    Datte: 13/02/2018, Catégories: fh, fdomine, humilié(e), historique, Auteur: Pierre Siorac, Source: Revebebe

    ... Je me demande si on ne pourrait pas utiliser le plumeau d’une autre façon…
    — Caroline !
    — Pardon ?
    — Madame…
    — Approche un peu.
    
    Caroline passa sa main fine et douce sous le tablier et commença à caresser l’entrejambe de son « serviteur ».
    
    — Hum… Mais dis-moi, j’ignorais que les gens de ta condition avaient les bourses aussi remplies.
    — Ah, un caprice de la nature, Madame, ou de la fortune… Je vous assure pourtant qu’hier soir je vous ai offert tout ce qu’elles contenaient.
    — Je ne te crois pas, et je suis très mécontente. Tu vas me donner tout ça, et ensuite je te punirai pour ton insolence.
    — Que Madame me pardonne, mais je souhaiterais être puni d’abord. Lorsque leurs bourses sont vides, il est difficile aux pauvres gens de ne pas se révolter contre les injustices.
    — Hum… Alors je veux voir le plumeau entre tes deux fesses. Immédiatement.
    
    Aramis s’exécuta.
    
    — Remonte donc ton tablier, soubrette, et viens m’offrir ta fortune.
    
    À ce moment, la porte de leur sanctuaire vola en éclats et six spadassins masqués y firent irruption. Aramis comprit la situation en une fraction de seconde et s’empara de son épée posée sur le petit secrétaire mis à la disposition des invités. Il para facilement la première attaque et transperça la poitrine de son assaillant.
    
    — Derrière moi, Caroline, près de la fenêtre !
    
    Surpris par une réaction à laquelle ils ne s’attendaient pas, les intrus marquèrent un temps d’arrêt et se regardèrent, essayant d’envisager la suite des ...
    ... événements. Cela fut fatal à deux autres d’entre eux. Caroline en effet avait sorti le pistolet d’Aramis et tiré, atteignant sa cible en pleine tête. Profitant de la stupeur du vacarme provoqué par le coup de feu, l’ex-soubrette redevenue mousquetaire perça le flanc d’un autre de leurs agresseurs. Ils n’étaient plus que trois désormais, mais ils entendirent dans l’escalier le bruit des bottes des renforts qui arrivaient.
    
    — Saute, Caroline ! Par la fenêtre, et cours droit devant toi.
    — Et toi ?
    — Je te rejoins dès que tu es en bas.
    
    Sentant leur proie leur échapper, et encouragés par l’arrivée des renforts, les trois autres se ruèrent alors en même temps sur Aramis qui esquiva le premier, para et blessa le second au bras, mais reçut la lame du troisième à l’épaule. Il dut alors changer de main afin de continuer de se battre.
    
    Caroline avait atterri sans dommage sur le sol. Elle se releva d’un bond et commença à courir droit devant elle. Hélas, elle vit alors arriver dans sa direction une dizaine d’hommes masqués. Elle stoppa net et fit demi-tour. Moins chargée (et pour cause) que ses poursuivants, elle réussit à prendre sur eux quelques mètres d’avance et reprit confiance. Elle courait, transportée de peur et d’angoisse pour son beau chevalier qui ne l’avait toujours pas rejointe cependant. Elle avait presque atteint le coin de la longue rue des Orfèvres lorsqu’un carrosse lui en interdit l’accès et que deux hommes masqués également en sortirent. Perdue, affolée, elle ...