Le pied de Carine
Datte: 08/12/2018,
Catégories:
ff,
frousses,
inconnu,
fête,
69,
Auteur: Jean-Marc Manenti, Source: Revebebe
Ouf ! Enfin assise.
Après avoir piétiné à l’église, à la mairie, puis dans la pièce adjacente à la salle des fêtes pour l’apéritif, ça fait du bien de poser son cul sur une chaise. Rapidement, la grande salle se remplit de convives. C’est chouette, elle est climatisée. Je suis en bout de table et n’ai de voisins qu’à ma droite et en face. J’observe les gens aller et venir. Il ne reste plus beaucoup de sièges de libres, et je dois avouer que j’attends avec impatience de savoir qui sera assis en face de moi.
Je viens de croiser le regard de la mariée, debout à l’autre bout de la salle, on échange un sourire complice. Je sais que c’est elle-même qui a placé les invités. Ah voilà, quelqu’un repousse la chaise en face de moi et s’assoit. Oh purée, quel choc ! Machinalement, je la regarde, et le bonjour que je voulais lui adresser a bien failli rester coincé au fond de ma gorge. Je l’avais remarquée dans la salle des mariages de la mairie. Une splendide rouquine, cheveux longs et flamboyants, petits seins haut perchés, peau blanche et laiteuse, lèvres pleines, de jolies dents nacrées, bref, attirante comme pas possible. Et là, elle était tout près de moi. Ses beaux yeux bleus, son petit nez mutin, ses taches de son parsemant ses joues la rendaient encore plus désirable à mes yeux de gouine. Une violente envie de caresser tout son corps naquit au fond de mon ventre. Jamais encore je n’avais éprouvé un si soudain et si violent désir pour quelqu’un. Si je m’étais écoutée, je ...
... me serais levée illico pour aller me masturber dans les toilettes.
Je ne pouvais m’empêcher de l’observer à la dérobée. Heureusement, nos voisins de table ne s’intéressèrent que très peu à nous, et nos échanges ne furent que de pure politesse. Avec ma rouquine voisine, nous échangeâmes quelques mots, tantôt sur les mariés, tantôt sur les plats qu’on nous servait. Nous parlâmes aussi un peu de nous-mêmes. Ainsi, j’appris qu’elle était infirmière et cousine de Johana, la mariée. De temps à autre, elle surprenait l’un de mes regards et, comme prise en faute, me souriait. Entre la poire et le fromage, la magnifique rousse m’offrit une cigarette. À ce moment-là, je m’aperçus, dans le reflet de la vitre, qu’à chaque fois que je tournais la tête vers la fenêtre ouverte pour souffler la fumée dehors, elle me regardait avec intensité. Dans mon ventre, le désir d’elle ne fit que croître. Ainsi, de temps à autre, je faisais semblant de regarder au-dehors, la nuit estivale, rien que pour observer son reflet dans le carreau.
Au dessert, je décidai de jouer le tout pour le tout. Alors que je cueillais à la cuillère la cerise rouge qui surmontait un monticule de chantilly, j’ôtai ma chaussure droite, en m’aidant de l’autre pied. Tout en dégustant ma coupe de glace avec un air concentré, je posai mon pied sur la cheville de la belle rouquine. Sa peau était tiède et soyeuse. Pendant une seconde, elle leva les yeux de sa coupe glacée pour me fixer, puis reprit sa dégustation comme si de ...