DERRIERE LES MURAILLES DU CHATEAU (1)
Datte: 04/12/2018,
Catégories:
Divers,
Auteur: granpolla, Source: Xstory
C’est en 1850, l’année de mes vingt ans, que je suis entrée comme femme de chambre au château. Auparavant, je servais chez des bourgeois en ville ; c’était une sorte de promotion que de travailler pour des aristos. Mes nouveaux maîtres m’avaient proposé des émoluments assez conséquents d’autant que le volume de travail était très raisonnable. Toutefois, les horaires étaient assez contraignants : il fallait être là tôt le matin pour vêtir Madame à son lever, ensuite le travail consistait à entretenir sa garde-robe et enfin il fallait être présent le soir au coucher.
Ce château me paraissait gigantesque : il y avait une cinquantaine de pièces sur 3 étages. J’étais logée au dernier étage sous les combles, avec les autres domestiques.
Dès les premiers jours, j’avais sympathisé avec Albert, le valet de chambre de Monsieur. Il avait seulement 35 ans mais il connaissait bien le château. Il me narrait souvent des anecdotes croustillantes : selon lui, notre maître recevait ses "poules" lorsque sa femme s’absentait. Il est vrai que Madame allait presque tous les jours visiter ses amies dans les châteaux des environs. C’était pour moi beaucoup de travail de lui trouver chaque jour des tenues variées et adaptées.
La vie du château était rythmée par les grandes réceptions, réunissant plus de 50 convives. Selon Albert, ils se passait alors de drôles de choses la nuit dans les souterrains du château. Mais quoi exactement ? Il refusait de me le dire, en me disant que je verrais ...
... bien par moi-même.
En quelques jours, j’avais gagné la confiance de ma maîtresse : elle semblait ne plus avoir aucune pudeur lorsque je l’habillais. Elle était bien faite pour ses 40 ans : j’admirais sa poitrine bien faite et ses hanches que je trouvais harmonieuses. J’avais envie de lui faire plaisir en lui caressant les seins et en frôlant son entrejambe; mais bien sûr c’était impossible !
Pour en revenir à Albert, il était devenu mon confident. Nous allions souvent nous promener dans le parc, le soir venu. Nous déambulions tranquillement le long des parterres et des étangs. Dans les bosquets, à l’abri des regards, nous pouvions nous embrasser sans retenue.
Parfois, il me racontait une anecdote survenue dans un de ses emplois : le maître d’hôtel, Barnabé, et la cuisinière, Ernestine, s’aimaient en secret ; dès qu’il le pouvaient ils s’enlaçaient tendrement dans un coin discret de la cuisine. Mais un jour, la patronne a appelé Barnabé alors qu’avec Ernestine, ils étaient en pleins ébats amoureux. Barnabé a remonté prestement son pantalon, mais à peine arrivé dans la salle à manger, son pantalon est retombé, dévoilant ses attributs virils. Barnabé ne pouvait pas remonter son pantalon car il tenait un pot de café à la main. Il a tenu à faire son devoir en servant les nombreux invités qui le scrutaient des yeux. Mais il s’était senti tellement humilié qu’il a quitté ses maîtres le soir-même, de sa propre initiative !
Des anecdotes comme celle-ci servaient à Albert pour ...