L'entrepôt
Datte: 03/12/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
pénétratio,
fsodo,
Auteur: Resonance, Source: Revebebe
— Je vous trouve très élégante, aujourd’hui, dit-il soudainement.
— Merci, mais revenons au sujet de la…
— Cette jupe vous va très bien, elle semble faite sur mesure pour vous, l’interrompit-il, elle souligne l’harmonie de vos courbes.
Carole comprit qu’elle avait un problème.
Il était très jeune, bien plus qu’elle. Il était beau et souriant. Il avait su rendre Carole plus féminine en sa présence. Elle avait subtilement changé sa démarche, retrouvé d’anciennes émotions sous son regard qui s’attardait à chaque occasion sur sa silhouette.
Redécouvrir que l’on est capable de séduire n’est jamais vraiment désagréable…
Ce matin-là, cherchant des vêtements de saison, Carole était tombée sur une jupe qu’elle n’avait pas portée depuis des années : traditionnelle et élégante, mi-longue et très étroite. Elle l’avait essayée et vu avec plaisir qu’elle lui allait encore fort bien.
À peine arrivée, elle était tombée sur son jeune collègue. Son regard l’avait enveloppée, avec une intensité qui lui avait noué la poitrine. Soudain embarrassée, elle s’était réfugiée dans son bureau.
Il était venu la voir une première fois sous un prétexte, puis une seconde… Cette fois, il venait de placer sa déclaration.
Carole réalisa qu’après les subtils signaux des jours précédents il avait sans doute interprété sa tenue inhabituelle comme un message à son intention. Et, d’une certaine façon, n’était-ce pas le cas ?
Avoir une liaison avec un collègue était pourtant le dernier ...
... de ses souhaits…
— Vous savez, lui dit-elle, je pense qu’il serait préférable que nous en restions à notre travail.
Il la regarda.
— Vous me plaisez, et je vous plais aussi, dit-il, pourquoi en avoir peur ?
— Oui, mais c’est vraiment le pire endroit et le pire moment pour parler de ce genre de choses, dit-elle.
Une seconde trop tard, Carole réalisa son erreur. Prise à froid par sa déclaration très directe, elle venait d’admettre quelque chose qu’elle n’aurait jamais dû…
— Où et quand, alors ? dit-il.
Carole était maintenant embarrassée. Sa présence prolongée dans son bureau était très peu discrète, et faire un esclandre n’arrangerait rien…
— Plus tard, loin d’ici.
— Ce midi ? Où pouvons-nous nous retrouver ?
Carole ne savait plus comment s’en sortir. Les joues en feu, voulant qu’il sorte, elle hésita une seconde, avant de lui proposer le parking d’un supermarché à l’autre bout de la ville.
En route vers le rendez-vous, Carole était furieuse. Elle était maintenant bien décidée à mettre fin à cette histoire idiote.
Elle le trouva sur le parking, attendant dans sa voiture. Après un instant d’hésitation, elle monta à côté de lui.
Il démarra.
— Il vaut mieux que personne ne nous voie, expliqua-t-il.
Il s’arrêta entre une benne poubelle et un camion, à l’arrière du magasin. Carole entendait du bruit provenant d’hommes déchargeant un camion, mais ils ne pouvaient pas les voir.
Elle comprit qu’elle avait commis une erreur. La journée était ...