L'entrepôt
Datte: 03/12/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
pénétratio,
fsodo,
Auteur: Resonance, Source: Revebebe
... Carole était une femme élégante, marchant le sac à main sur l’épaule. La jupe étroite limitait la longueur de ses pas, l’obligeant à adopter une allure qui pour un observateur peu attentif aurait semblé tranquille, et qu’elle ressentait comme à la fois insupportablement lente et en même temps rassurante, car retardant l’instant fatidique.
La partie rationnelle de son cerveau combattait la folie de son attitude. Dans l’autre camp, ses sens, l’envie, ainsi que quelque chose de très profond en elle, soutenaient sa détermination.
Il y avait la peur : elle était parfaitement consciente de sa vulnérabilité dans cet entrepôt en face d’un inconnu.
Elle essayait d’imaginer où exactement cet homme l’emmènerait. Dans une allée sombre, entre deux rangées de boîtes de conserves ou de sous-vêtements en caisses, mal protégée des regards d’autres employés du magasin? Allait-il lui demander de se mettre nue ? Qu’allait-il exiger d’elle, lui imposer?
Une petite ruse soufflée par ses sens lui dit qu’il serait parfaitement impoli de ne pas aller au rendez-vous qu’elle avait accepté. Elle ne pouvait plus faire demi-tour.
L’homme l’attendait près de la grande porte coulissante qui permettait de rentrer les marchandises dans l’entrepôt. Il y avait deux ou trois camions, mais les conducteurs étaient probablement en train de déjeuner, il n’y avait personne.
Elle marcha vers lui. Il lui dit de le suivre et rentra dans l’entrepôt. En franchissant la porte derrière lui, elle ressentit ...
... un immense soulagement. Elle avait vaincu sa peur, maintenu sa décision et ne pouvait maintenant plus revenir en arrière. Elle n’avait plus qu’à se laisser faire, et à s’abandonner à ses sens à vif.
L’entrepôt avait des rayons comme le magasin – simplement plus larges et surtout plus hauts - et les rayonnages contenaient surtout des cartons non ouverts ou des articles volumineux, ce qui les rendait opaques et sombres.
Il la conduisit vers une grande pyramide de rebuts, essentiellement des boîtes vides et des cartons pliés entassés dans un angle de l’entrepôt. II escalada la pile le long du mur, là où elle était la moins haute. Ce n’était pas si facile pour elle, à cause de ses chaussures. Elle s’arrêta, cherchant où poser ses pieds. L’endroit était sombre et sinistre. L’homme pensait peut-être qu’elle hésitait. Il revint, prit son bras et l’entraîna derrière la pyramide. Elle avait correctement évalué sa force et le fait qu’elle ne pesait pas grand-chose en face de lui. Il n’était plus temps de changer d’avis.
La pile masquait l’accès à l’arrière d’un des rayons. L’autre extrémité, qui donnait sur un couloir central, était obturée par une palette chargée qui bloquait à la fois le passage et les regards.
Carole se dit que le sol serait froid, dur et inconfortable. Tant pis…
L’homme la regarda et comprit immédiatement qu’il n’avait pas besoin de perdre de temps à demander quoi que ce soit. Il avait juste à prendre ce qui lui était offert.
La prenant fermement ...