1. La gosse d'Irish qui ne manquait pas d'Éire


    Datte: 03/12/2018, Catégories: h, fh, grp, vacances, hotel, pastiche, Auteur: Athanagor, Source: Revebebe

    ... d’artifice de convulsions, soubresauts et déchirement vocaux qui me laisse sur le cul.
    
    xXx
    
    La pause qui suit est de courte durée. J’ai à peine le temps de faire la connaissance de Moritz et Matthias, mes inopinés co-pineurs germaniques. Les hostilités reprennent alors que j’essaie de leur préciser deux-trois points de détail, quant à mon orientation sexuelle. Avant l’entracte, je n’ai pas clairement identifié une main baladeuse. Faudrait voir à éviter les tripotages intempestifs : je leur explique gentiment. Mais Ciara abrège les palabres en m’aspirant le manche sans plus d’avertissement. Là, je ne dis rien, c’est pas pareil. J’aime bien.
    
    Elle y met tout son cœur et je la soupçonne de vouloir surpasser sa copine dans un duel officieux à larme blanche. Mais ce serait malvenu de le faire remarquer et encore plus de départager les tyroliennes. De son côté, Kelly a jeté son dévolu sur les teutons tringleurs qui, après avoir vissé un nouveau silencieux en latex, entament avec elle des pourparlers pour le moins houleux.
    
    Puisque ni moi, ni la tignasse, ne sommes Suisses et soumis à une neutralité hypocrite, nous ne tardons pas à prendre part au conflit. Et pas besoin d’être payé pour se serrer les coudes. Ciara prête main-forte à sa copine, solidarité féminine oblige. Quant à moi, en franc-tireur, je décide de prendre la coalition de fendues par le revers.
    
    L’effet de surprise passé, je me retrouve nez-à-nez avec Kelly. Elle plonge ses yeux dans les miens et le temps ...
    ... suspend son vol. Son regard infernal et divin verse confusément le bienfait et le crime. Je suis arraché des limbes baudelairiens par la propre main de la beauté qui m’hypnotise. Elle me saisit la pine, et je réalise enfin où elle veut en venir : une double péné. Ben tiens, rien que ça…
    
    Je me laisse guider, mais c’est bien pour faire plaisir. Je ne pratique pas ce genre de sport, et c’est plus par curiosité que par goût que je m’installe, côté face. En fait, passés les désagréments de la surcopulation, j’y trouve rapidement mon compte. Sur le visage de Kelly, l’expression de ses sensations me captive. Elle continue de me regarder sans plus me voir. Son extase est à la fois fascinante et terrifiante. Je m’absorbe dans la contemplation de ses pupilles absentes et de ses iris absinthe. Et un peu aussi de ses nibards qui rebondissent en rythme.
    
    La rouquine va jusqu’au bout de son plaisir. J’en suis presque sûr, cette fois. Ses gémissements se transforment en grondements gutturaux venus d’outre-tombe. Cette fille est démoniaque ! Tout au moins, elle aurait sa place comme chanteuse dans un groupe de death metal. Emporté par sa danse macabre, je suis sur le point de rendre l’âme, moi aussi. Je ferme les yeux et me concentre sur ma propre jouissance.
    
    Les cuisses de Kelly claquent, ses hanches s’agitent dans mes pognes. Autour de moi, la tignasse se marre et l’Allemagne fait des râles. Je les zappe et rouvre les yeux sur ma rouquine. Elle est à nouveau présente, je le lis dans ...