1. D'aussi loin que je me souvienne...


    Datte: 02/12/2018, Catégories: essayage, sexshop, cinéma, train, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, confession, cocucont, Auteur: Epikuri1, Source: Revebebe

    ... sexe nu et glabre, la courbe de ses seins, la cambrure de ses reins. Alors, est-il besoin de dire « La première fois que je l’ai partagée » ou « La première fois qu’un autre l’a touchée » ?
    
    Il y eut les premiers contacts, les premiers attouchements, les premières caresses d’inconnus.
    
    Loin de faire naître un sentiment de jalousie, cela provoqua sur moi une incommensurable excitation. Passée la crainte de tomber sur un crétin grossier ou violent – car il est vrai que, seuls sur un parking isolé, il n’est pas écrit « gentil » sur leur front – j’ai trouvé mon plaisir avec des voyeurs pour la plupart doux, timides et respectueux, auprès de qui, sans crainte, j’ai pu exhiber et partager l’être aimé.
    
    Si, dans les débuts, elle préférait fermer les yeux ou que je les lui bande, elle mouillait abondamment de se savoir vue nue et offerte, leurs doigts puis parfois leur bouche lui provoquant des orgasmes d’une rare intensité. Elle aimait être vue, mais surtout être offerte, comme si me confier son corps pour que j’en fasse ce que bon me semble – ou devrais-je dire « lui semble » – lui ôtait la culpabilité d’aimer se donner, d’aimer être impudique.
    
    Elle avait cette faculté de séparer sa tête de son corps.
    
    Lors d’un essayage de bottes dans un magasin de chaussures nécessitant l’aide précieuse du vendeur, elle fut troublée de sentir ses mains touchant son mollet et soulevant sa jambe, puis terriblement excitée lorsqu’elle a vu son regard surpris, ayant aperçu l’absence de ...
    ... culotte. Le sourire de ma belle donna le feu vert : elle posa sa main sur le poignet de cet inconnu et appuya pour que les doigts furètent plus haut sur l’intérieur de la cuisse, jusqu’à toucher ce sexe offert entre ses cuisses ouvertes.
    
    Du bout des doigts, il y sépara ses grandes lèvres, titilla son bouton d’amour et plongea deux doigts dans sa vulve détrempée.
    
    Elle était si belle, les yeux mi-clos, s’abandonnant à la caresse tout en me sachant proche, prêt à arrêter le jeu si nécessaire. Malheureusement, pris de panique lorsque je me suis approché et rougissant jusqu’aux oreilles, le brave garçon fila en réserve pour ne plus en revenir. Dommage ; nous lui avons laissé ses bottes et sommes allés baiser comme des « morts de faim » dans les WC handicapés du centre commercial.
    
    J’ai bien noté « baiser », car il ne s’agissait pas là de faire l’amour : juste céder à une pulsion bestiale, mais tellement apaisante… J’ai répandu en son ventre une telle quantité de sperme que, mélangé à son abondante mouille, il ne cessa de couler le long de ses cuisses jusqu’à notre retour à la maison.
    
    Nous cherchions cette fois, ensemble, des sous-vêtements coquins et nous sommes rendus chezConcorde, à Paris, « le » grand magasin de « jouets » pour adultes, DVD et revues, mais aussi de tenues coquines.
    
    Il n’y avait pas Internet ; le Minitel n’était pas d’une grande utilité et il fallait donc se déplacer.
    
    Il y avait bien là, entre autres, les dessous que nous cherchions, ainsi que des ...
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