1. D'aussi loin que je me souvienne...


    Datte: 02/12/2018, Catégories: essayage, sexshop, cinéma, train, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, confession, cocucont, Auteur: Epikuri1, Source: Revebebe

    ... doigts ou ma langue, ou recevait ma liqueur tiède sur sa langue ou dans ses mains, et parfois dans son sexe ruisselant.
    
    Il n’était pas encore question de « sortir », même si plusieurs fois nous avions émis cette hypothèse : le simple fait de nous demander si on allait ouvrir la vitre un peu plus ou sortir de l’auto nous faisait succomber de plaisir.
    
    L’exhib… Ah, l’exhib !
    
    Pas de gabardine entrouverte ou de « Coucou, la voilà ! » devant les jeune filles à la sortie du lycée. Non, mes attributs ne réagissaient pas de cette manière. Dans l’exhib de l’être aimé, il faut entendre la mise en valeur, l’amour de son corps et le choix de ses tenues.
    
    Toutes ses tenues…
    
    J’étais alors le seul homme à arpenter les rayons sous-vêtements et mode femmes ; sa taille et ses mensurations m’étaient connues si précisément qu’aucun soutien-gorge, string, tanga, porte-jarretelles, bas, body, bustier, caraco, jupe, robe, tailleur, pull n’a dû être échangé.
    
    Mieux encore, plaisir suprême de l’entendre répondre à un compliment sur ses goûts vestimentaires :
    
    — C’est mon homme qui choisit mes vêtements… tous mes vêtements…
    
    Tant et si bien que je devenais « la bête à voir », le phénomène à rencontrer auprès de ses amies, copines et collègues.
    
    Tandis que leurs hommes refusaient de « traîner » derrière elles dans les boutiques, j’étais celui qui y allait sans elle, celui qui ne s’avachissait pas dans le canapé une bière à la main, celui qui était toujours partant et jamais retenu ...
    ... par du sport à la télévision, celui qui jouissait du spectacle de l’essayage au milieu du salon jusqu’à tard le soir et les rideaux ouverts malgré le « vis-à-vis », celui qui choisissait la tenue avant qu’elle sorte de sa douche et qui la déposait au train en décidant au dernier moment si culotte il y aurait ou pas. Bien que ça, ses copines l’ignoraient ; du moins officiellement, même si certains de leurs maris avaient eu tout le loisir de s’en rendre compte lors de savants jeux de jambes croisées ou décroisées ou de jupes portefeuille s’ouvrant au-delà du raisonnable.
    
    J’étais aussi celui qui s’abreuvait de sa liqueur tiède en me livrant à de délicieux cunnis, tandis que leurs maris trouvaient cette pratique dégradante bien qu’ils trouvent normal de se faire, eux, sucer et de reprendre leur semence en bouche.
    
    J’étais celui qui faisait hurler de plaisir sa bien-aimée par de savantes caresses manuelles et buccales avant de la sodomiser avec vigueur pour son plus grand bonheur.
    
    Que de fois j’ai eu de la compassion pour l’épouse délaissée, pour l’épouse qui simule le plaisir, pour l’épouse qui se soumet au « devoir conjugal » !
    
    Mais j’étais l’homme d’une seule femme, bien que j’imaginais qu’elle puisse être, elle, la femme de tous les hommes, une femme publique ; non pas une putain, mais une concubine ou une courtisane.
    
    Il y a toujours une « première fois », mais le « partage » avait eu lieu des années auparavant, des hommes – connus ou inconnus – ayant déjà vu son ...
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