D'aussi loin que je me souvienne...
Datte: 02/12/2018,
Catégories:
essayage,
sexshop,
cinéma,
train,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
confession,
cocucont,
Auteur: Epikuri1, Source: Revebebe
... comme une évidence.
Un soir de printemps, prenant le métro pour rentrer chez moi après le boulot, un couple à peine plus âgé que moi vint s’asseoir sur la banquette en face ; ils semblaient très amoureux et ne cessaient de s’embrasser et se chuchoter à l’oreille en souriant.
Lui était vêtu d’un pantalon de toile et d’un tee-shirt sombre, et elle d’un bustier à bretelles et d’une courte jupe évasée, visiblement sans soutien-gorge bien que sa poitrine semble avoisiner le 90B.
Je tentais de rester discret, mais mon regard était attiré par ses tétons pointant sous le fin tissu et par ses cuisses sur lesquelles bougeait sans cesse l’ourlet de sa courte jupe. Plusieurs fois j’ai croisé son regard tandis qu’il avait le visage dans son cou ; loin de me décourager, et malgré la certitude de m’être fait « démasquer », j’ai continué à regarder par œillades furtives.
Puis le métro arrivant à son terminus, il s’est levé ; elle a hésité un instant, puis a exagérément ouvert le compas de ses cuisses pour me montrer une jolie motte blonde sans aucun sous-vêtement, s’est levée et ne m’a plus adressé un regard.
Je n’étais pas seul ! Devant moi comme une évidence, d’autres aimaient montrer, exhiber, partager ! J’avais largement dépassé ma station et dus faire demi-tour, mais quelle découverte…
Combien, qui, quand, quel âge, comment, où ? Jusqu’où ? Autant de questions qui désormais hantaient mon esprit rassuré.
De notre côté, ma douce et moi, nous avions découvert l’exhib ...
... en voiture, le côté rassurant pour elle de se trouver protégée par une vitre tout en se montrant, se caressant, et pour moi de faire profiter quelques routiers « forcés » de voir une femme aux seins nus et au sexe lisse dans une voiture roulant à faible allure ou stationnée sur une aire de repos.
Deux fois, un homme est descendu de sa cabine pour voir de plus près ces tourtereaux aventuriers qui semblaient ignorer qu’ils n’étaient pas seuls sur ce parking ; cette poussée d’adrénaline de nous savoir « démasqués » nous donna l’envie de pousser le jeu un peu plus loin.
J’avais, au cours d’une de mes lectures dans le magasineUnion, appris que l’ambassade d’URSS cachait une activité nocturne un peu particulière. Il se disait qu’à la nuit tombée, après les sorties de restaurants, des couples venaient en voiture se montrer à des voyeurs arpentant le trottoir, le « matériel » à la main.
Ainsi, la boucle était bouclée, chacun trouvant ici le complice d’une sexualité différente de celle écrite dans les manuels, de celle inculquée par nos parents : les filles naissent dans les roses et les garçons dans les choux. Mais avant cela, leurs parents s’exhibent et se branlent sous les yeux les uns des autres.
J’étais un homme heureux.
Je montrais, je partageais ce qui à mes yeux était le plus beau, à savoir le corps de ma récente épouse. Des hommes nous félicitaient, se masturbaient et déversaient leur sperme sur les vitres et la carrosserie tandis que ma douce jouissait sous mes ...