1. 20 ans après


    Datte: 02/12/2018, Catégories: fh, grp, frousses, rousseurs, extraoffre, inconnu, alliance, poilu(e)s, bain, forêt, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, double, Auteur: Drulin, Source: Revebebe

    ... où ils prennent une douche salvatrice, puis ils se dirigent vers la cuisine afin de se restaurer.
    
    — On peut rester nu ? demande-t-il.
    — Oui, il n’y a pas de clients prévus ce soir.
    — Et s’il y a des visiteurs inattendus ?
    — Bah, ils nous verront nus. Cela te gêne ?
    — Non, naturellement, je n’ai pas tout perdu de l’insouciante nudité dans laquelle nous vivions.
    — Et puis, je suis seule à vivre ici : on ne risque pas de gêner grand monde.
    — Tu es la dernière rescapée de notre communauté ?
    — Les membres de la communauté sont partis progressivement. Ils avaient accepté la vie rustique que nous menions un temps, mais voulaient retrouver le luxe. Ils se disaient « Revenons en ville, rien ne nous empêchera de vivre aussi librement qu’ici. » Ils voulaient dire vivre une sexualité libre, pour la plupart. Finalement, selon les échos que j’ai eus, ça ne s’est pas passé ainsi. À l’image de Didier, le père adoptif de nos enfants, qui a essayé de vivre librement sa sexualité et qui a eu, comme le dit Victor Hugo, un destin funeste : il se maria.
    — C’est dans Hugo ?
    — Oui, dans Notre Dame de Paris lorsqu’il parle de Phébus. Tout comme – j’en passe et des meilleures – dans Hernani. Donc, Didier a fini par se marier et a pris rapidement une maîtresse. Naturellement, bobonne ignore l’existence du second bureau.
    — Effectivement, dit Jacques, on ne peut avoir un schéma aux antipodes de nos principes.
    
    Mais il s’interrompt tout de suite en constatant que lui-même a suivi la ...
    ... même voie.
    
    — C’est surtout en 1976 qu’il y a eu beaucoup de départs. C’était l’année de la sécheresse. L’été a été épouvantable. Il n’y avait pratiquement plus d’eau dans la rivière et nous avons perdu beaucoup de bêtes. Inutile de te dire que nous n’avons pas vu le début d’un centime de l’aide promise aux agriculteurs. Début 1977, nous n’étions plus qu’une poignée. Puis les départs ont continué sans nouveaux adeptes pour pallier le déficit. Ainsi, il y a un an, nous n’étions plus que trois : la fille, Nathalie, qui s’agrippait à son mec telle la moule sur son rocher, le mec en question, Damien, et moi. Elle me regardait comme une rivale, celle qui risquait de lui piquer son homme, ce dont je n’avais aucune envie. J’avais déjà baisé avec lui sans qu’il me laisse un souvenir inoubliable. Elle pouvait se le garder. Ce qui est amusant, c’est que lorsque nous étions beaucoup plus nombreux, Nathalie était l’une des pasionarias de la nudité et de la baise, restant nue le plus souvent possible, niquant sans relâche, allant de mec en mec. Je ne sais pas pourquoi, mais elle est devenue soudainement pudique, et elle me reprochait d’être trop souvent à poil. On a mis en place le gîte, ce qui permettait de survivre. Dans un premier temps, on a accueilli des nudistes de tout poil, puis, progressivement on a ouvert à des gens de passage, pas forcément adeptes de la nudité. Souvent les nudistes et les textiles cohabitaient sans problème ; les seconds quittaient parfois leurs vêtements. ...
«12...121314...»