1. Un homme que j'aime


    Datte: 12/02/2018, Catégories: fh, grossexe, fête, amour, cérébral, revede, pénétratio, tutu, confession, Auteur: Alineasixty, Source: Revebebe

    ... parvient à nos oreilles, c’est sûrement Graziella qui a mis ce slow italien torride, je la reconnais bien là. Je perds un peu la tête, tant pis, advienne que pourra, je me laisse aller. Un petit génie me dit d’arrêter de réfléchir et de vivre enfin. Je l’écoute, je regarde la bouche de Luigi. J’ai envie de mordre dedans. Lui est gai comme un italien quand il sait…
    
    Il m’enlève mon verre des mains, le pose sur l’évier et m’attrape les poignets.
    
    — Dansons Isabella, j’adore cette chanson !
    
    Il me serre contre lui, dans cette cuisine, drôle d’endroit pour danser, mes bras entourent naturellement son cou, ses mains prennent ma taille. Il est tellement plus costaud que moi. Il est vrai que je n’ai jamais été aussi mince, vivre seule n’engage pas à manger, mon frigo est souvent vide. Cela a l’air de lui plaire pourtant, ses mains sont chaudes, elles me tiennent fermement, je ne risque pas de me sauver maintenant. La chanson, ritournelle ultra connue nous enivre un peu plus,ti amo, c’est tellement téléphoné, on se croirait dans un roman-photo à deux balles ! Je le sais et je me laisse faire. Nos corps sont collés à présent, je sens venir le moment fatidique du baiser langoureux, nos corps tendus comme des arcs, mais non. La chanson s’arrête et nous nous séparons en riant. Graziella entre dans la cuisine et rit avec nous, elle échange quelques mots en italien avec son frère, je ne comprends pas tout, ils sont terribles ces deux-là.
    
    J‘ai la tête qui tourne maintenant, j’ai ...
    ... beaucoup trop bu ce soir. Graziella le voit et me dit :
    
    — Toi, tu dors ici cette nuit, tu ne peux pas conduire comme ça !
    
    Elle a raison, je la suis sans broncher, Luigi me regarde en souriant, qu’est-ce qui l’amuse comme ça ? Elle m’installe dans le bureau qui fait aussi office de chambre d’amis. Luigi ira dormir dans le canapé du salon, il va l’aider à débarrasser les bouteilles vides et à vider les cendriers pleins, les derniers invités s’en vont. Je me déshabille vite, je ne porte qu’une petite robe à bretelles, je n’ai évidemment rien emporté pour dormir. Tant pis, je resterai toute nue sous le drap de coton, en été je dors toujours comme ça. Je sombre vite dans le sommeil sans même en avoir conscience.
    
    C’est un sommeil étrange, je rêve que je fais l’amour (est-ce le flirt avec Luigi ce soir qui me met dans cet état ?) avec un homme dont je ne vois pas le visage. Il me prend très tendrement. Je sens qu’il y a plus que du désir physique entre cet homme et moi. Nous sommes amoureux, oui, c’est cela, et je sens le plaisir qu’il me donne comme presque réel, c’est très doux et puissant en même temps. Ses va-et-vient réguliers m’amènent au bord de l’orgasme. Hélas, comme souvent dans les rêves, je me réveille alors que j’allais y arriver. C’est rageant !
    
    Le soleil passe à travers les rideaux et me chatouille le visage. Il doit être tard. Pourtant pas un bruit dans la maisonnée, tout le monde dort. Quelle fête ! Je suis sûre que Graziella et Alain ont fait l’amour ...
«1234...»