Un homme que j'aime
Datte: 12/02/2018,
Catégories:
fh,
grossexe,
fête,
amour,
cérébral,
revede,
pénétratio,
tutu,
confession,
Auteur: Alineasixty, Source: Revebebe
... tranquille.
— Alain a sorti du champagne, est-ce que je te sers une coupe, Isabella ?
— Isabelle, je ne suis pas italienne moi, mais oui, je veux bien, j’adore le champagne !
Luigi part chercher deux coupes, j’en profite pour le détailler. Je dois avouer qu’il est vraiment agréable à regarder, aussi séduisant que sa sœur. Les yeux verts, ça ce n’est pas bon pour moi : ça me fait craquer. Il ne faut pas que je craque sur le premier italien venu, surtout lui. Et pourtant, même à distance, son corps dégage une sensualité naturelle très troublante. Cette façon de marcher, ce sourire, et ces mains qui me tendent maintenant une coupe de bulles. Je crois que je suis ferrée. Les mains d’un homme ont toujours été déterminantes dans mes relations. Celles de mon ex-mari m’ont fait perdre la tête ; grandes et fortes à la fois. Je n’ai pas pu y résister. Au début du moins. Celles de ce Luigi sont une promesse. Faites pour la caresse, douces, cela se voit à l’œil nu. Mais qu’est-ce que je raconte ? C’est sans doute le manque d’amour qui me fait délirer.Bois un coup ma vieille et arrête de rêver, ce mec-là a sûrement une ribambelle de jolies filles dans son sillage, qui accourent dès que qu’il en a envie.
— Alors, tu travailles avec Graziella, elle a de la chance d’avoir une amie comme toi !
C’est drôle, il a un petit accent que Graziella n’a pas, il faut toutefois bien tendre l’oreille car c’est très subtil.
— Oui, j’aime beaucoup ta sœur, nous nous entendons très bien. ...
... J’ai de la chance moi aussi de l’avoir comme amie.
— C’est toi qui lui a présenté Alain n’est-ce pas, ce serait bien qu’elle te rende la pareille non ?
Graziella a dû lui raconter cette journée mémorable de mon emménagement, heureusement qu’elle était venue m’aider, les déménageurs s’étaient contentés de tout laisser en vrac dans l’appartement et sur le palier. Et ce voisin bien sympathique qui nous a prêté ses bras, il a flashé sur ma belle amie, c’était Alain.
— Oh, je n’y suis pour rien tu sais, ils devaient se rencontrer ces deux-là, tant mieux si j’ai pu les y aider involontairement !
Mais que veut-il dire par rendre la pareille ? C’est vrai, je suis seule depuis longtemps et Graziella a dû le lui dire, se sont-ils mis d’accord ? Je ne suis pas une marchandise et j’ai ma dignité tout de même ! Il a beau être attirant, je ne vais pas me laisser faire comme ça.Tu t’emballes ma pauvre Isabelle, qu’est-ce qui te dis que tu lui plais, tu te fais un film… Mais pourquoi Luigi m’embarque-t-il sur ce terrain de la séduction, a-t-il envie de s’amuser pour le week-end, de se faire une petite française, que veut-il à la fin ?
— Regarde, nos verres sont déjà vides, viens, on va se resservir dans la cuccina.
Je le suis, nous sommes tous seuls dans la cuisine et la bouteille finit par y passer. Il fait chaud, les autres sont dans le jardin, je les vois par la fenêtre, allongés dans l’herbe. Nous parlons de tout et de rien, l’alcool nous aide, il désinhibe. De la musique ...