1. Solenn, Philippe, les cerfs-volants et la tarte aux pommes


    Datte: 30/11/2018, Catégories: fh, fhhh, couple, couplus, inconnu, vacances, plage, douche, revede, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, exercice, portrait, occasion, extraconj, Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe

    ... pis, ce sera camping sur la plage au moins cette nuit. Pour demain, je verrai. Maintenant, là, tout de suite, j’ai envie de voir la mer et les cerfs-volants. Je passe devant une petite épicerie, tout juste ce qu’il me faut. Je prends de l’allégé, bien suffisant pour me caler le ventre. En me disant cela, je le tâte, mon fameux bide soi-disant plein de gras et je fulmine un bon coup contre Daniel : mais non je n’ai pas de graisse ! Quel salaud celui-là ! Bien envie de me venger avec une tarte aux pommes !
    
    — Je confirme, il est parfait votre ventre.
    — Hein !
    
    Interloquée, je me suis vivement retournée sur cet homme, un grand brun d’à peu près mon âge qui me regarde en souriant.
    
    — Vous avez parlé d’un salaud. Désolé, je ne voulais pas être indiscret, mais vous me sembliez contrariée ou en colère, alors j’ai voulu vous rassurer, rien de plus. Mais la tarte aux pommes, je vous l’offre.
    — Non, non, merci. Tout va bien.
    
    Je le plante là et je me hâte vers la mer en pressant le pas.
    
    —oooOooo—
    
    Magnifique ! C’est magnifique, ces centaines de cerfs-volants aux couleurs vives, comme suspendus dans le ciel avec juste un peu de vent. Ma première impression ne me fait pas regretter d’être là. Je m’assois sur le muret qui délimite la plage et j’admire, tête en l’air. Ohhh, la lumière qui ravive toutes ses formes… et les géants multicolores ! C’est impressionnant ! J’en oublie de manger ! C’est pas grave, je me sens bien, enfin presque…
    
    Il y a que je ne peux pas ...
    ... m’empêcher de verser quelques larmes en regardant les manœuvres de deux hommes qui s’activent à faire décoller un gigantesque cône qui s’élève doucement. C’est ce côté magique qui me fascine : comment l’immensité peut-elle être si légère, aérienne et la force de l’air suffisante pour l’emporter. Si je pouvais flotter ainsi, me sentir légère, lumineuse et admirée…
    
    — Vous avez raison, je vois que tout va bien.
    
    C’est pas vrai ! Le revoilà, l’homme de tout à l’heure, assis à côté de moi et me tendant un mouchoir en papier.
    
    — Encore vous !
    — Je n’aime pas voir une femme pleurer.
    — Merci pour le mouchoir.
    
    Ça me stoppe direct ! Terminé les larmichettes, je suis plus forte que ça. Au moins devant cet inconnu qui ne me lâche pas des yeux. Je ne dis plus rien et je tourne la tête bien décidée à ne pas le voir. Pas question qu’il me gâche le spectacle ni que je change de place, d’ailleurs. Le mieux est de l’ignorer, il va bien finir par partir. Eh bien non ! Maintenant il attaque son casse-croûte. Je le sais, puisque je lui jette un petit coup d’œil de temps en temps. Incohérence de femme : je ne veux pas le voir, mais je le regarde quand même ! Je hausse les épaules, je m’en fiche d’être illogique !
    
    — Vous ne mangez pas ?
    — Si, si.
    
    De quoi je me mêle ? Mais à y réfléchir, maintenant j’ai vraiment faim, alors pourquoi pas. J’ouvre mon sac et je commence par ma salade.
    
    — Bon appétit.
    — Merci !
    — J’ai vu que vous regardiez le cerf-volant géant qui vient de décoller. Ce ...
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