1. Solenn, Philippe, les cerfs-volants et la tarte aux pommes


    Datte: 30/11/2018, Catégories: fh, fhhh, couple, couplus, inconnu, vacances, plage, douche, revede, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, exercice, portrait, occasion, extraconj, Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe

    ... approche de mon ventre, cheveu par cheveu. Je gémis. Ses mains s’emparent avec délicatesse de mes seins et sa bouche se pose sur mon ventre. Je ferme les yeux. Le plaisir est plus fort, les sensations… exacerbées. Ses lèvres me frôlent, ses doigts m’effleurent. Je vibre de contentement.
    
    Mes pensées s’enflamment et je les laisse m’envahir en totale liberté. Mais je suis troublée, je ne sais pas pourquoi, à ce point. Jamais avant… au fond de moi… Ce n’est pas possible que ce soit moi, celle qui se fraye un passage pour réclamer tant l’exubérance, de hardiesse. Je résiste, je lutte pour refuser mon envie de dérive, pour ne pas basculer vers des suppliques de débordements sexuels. Pourtant la petite voix sucrée et insistante me dit d’accepter, de m’abandonner à ce désir profond. Nonnnn…
    
    — Philippe !
    — Laisse-toi aller, ma douce.
    
    Il peut m’aider. Philippe va m’aider. Il est là, il peut compenser. Pas douce, non pas douce et délicate. Ardeur, voilà, j’ai envie qu’il s’empresse avec fougue et me fasse chavirer, lui, pas toutes les mains que je vois en rêve et qui échappent à mon contrôle.
    
    — Philippe, le feu me dévore, caresse-moi, partout !
    
    Il me chauffe les sens, la peau, mais ce n’est pas assez.
    
    — Tes mains, encore.
    
    Sa hardiesse me fait m’embraser.
    
    — Caresse-moi, caresse-moi !
    
    Mon corps tout entier reçoit ses doigts, mais je le supplie d’encore plus. Ses mains s’affolent, partout. Mais quand c’est mon ventre qui reçoit ses caresses, mes seins sont en ...
    ... manque. Quand mon entrejambe est palpé, exploré, câliné, mon ventre, mes seins, mes cuisses réclament ses mains. La tentation… Un déferlement d’exigences extrêmes et mon imagination me fait voir des mains et des mains, toutes ensemble. Elles me couvrent. Une inévitable évidence à vivre.
    
    — Philippe !
    — Oui ?
    — J’ai besoin… il faut… les mains… toutes les mains… sur moi.
    — Maintenant ? Tu es sûre ?
    — Le didgeridoo. Souffle, appelle, ils viendront. Tout de suite. J’ai besoin…
    
    Il attrape l’instrument à vent à côté de nous. Les yeux fermés. Je reste ainsi, les yeux fermés, suspendue entre l’attente, la crainte, l’espoir, l’envie. Indescriptible, complexe, presque irréel. J’entends le son grave percer la nuit, lancinant. Une respiration, l’appel reprend, insistant.
    
    Je m’apaise. Une douce sérénité m’envahit. Mon combat intérieur est fini. La musique s’est arrêtée. Philippe se cale dans mon dos et me prend dans ses bras sous le duvet. Son souffle chaud chatouille mon cou. Pas un mot. Une impression de silence. Mais non, j’entends les vagues qui roulent sur le sable. Et plus près, à trois endroits, les flammes qui lapent le reste des morceaux de bois. Ça fait des« psiiiit » et des craquements. Des pas ? J’écoute. Non, je ne les entends pas, je suis en train de les inventer, tant je les attends.
    
    —oooOooo—
    
    — Ouvre les yeux Solenn.
    — Uhmmmm…
    
    Je ne vois personne.
    
    — Lève la tête.
    
    Là, au-dessus de nous. La danse des cerfs-volants. Un cadeau inattendu, surprenant ...
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