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Jeudi libre
Datte: 30/11/2018, Catégories: fh, fplusag, vengeance, chantage, Oral pénétratio, fsodo, yeuxbandés, confession, Auteur: Viona, Source: Revebebe
... des flûtes. Champagne bien frais qui devait attendre une conquête potentielle. — Je l’avais préparé pour toi. — Tu étais si sûr que j’allais céder ? — Non, mais alors j’aurais noyé mon chagrin dans cette grande cuvée, me lâche en riant, ce charmeur de Pascal. Le breuvage descend dans nos gosiers asséchés. C’est presque un sacrilège de boire ce champagne d’une grande année et qui porte le nom d’une marque de luxe. Pourtant j’apprécie que ma présence soit saluée dignement par mon séducteur. Il en gâche même un peu en le faisant couler sur mon nombril. Je suis pompette. Nous avons terminé la bouteille et je me sens toute coquine. Ils sont loin mes scrupules. J’apprécie même de sentir le sperme de mon amant collé délicieusement entre mes cuisses. — Regarde. J’ai écouté tes conseils. Pascal me sort de mes pensées. Il me montre un bandeau et des menottes. — Tu te souviens ? Au pot de départ du collègue, tu t’étais moquée de moi. Bien sûr je me souviens de ces accessoires dans le fameux film. — Et si je me vengeais aujourd’hui ! Si je faisais de toi ma chose ! Si je te faisais subir les pires outrages ! Son sourire dément ses paroles. Je décide de jouer son jeu. — Le bandeau si tu veux, mais pas les menottes. — Oh, Madame est une experte. Elle sait combien le fait d’être aveuglée change tout. Que l’homme présent se transforme en un inconnu et que tous les sens sont exacerbés, que le plaisir est fort, que tous les tabous tombent. Je m’assois sur ...
... le lit afin qu’il me fixe le bandeau sur les yeux. La pénombre se transforme en ténèbres. Mon corps se dérobe. C’est fou la sensation de déséquilibre ! Le bandeau ? Peut-être, mais l’alcool n’est pas étranger. — Allonge-toi ma belle. J’ai une surprise pour toi. Justement, j’ai un ami qui vient d’arriver. « Cornélius » C’est un joli prénom, non ? Pascal me chuchote à l’oreille. On dirait un magicien qui cherche à endormir sa partenaire. C’est agréable. Pourquoi ne pas entrer dans son jeu ! — Cornélius ? Oui c’est joli, mais pas courant. — Bien sûr, c’est un prénom des Îles. Cornélius est noir. Et comme tu l’imagines un amant extraordinaire. — Oh ! — Si tu lui demandes, il peut venir. Il attend dans le salon. Tu veux qu’il vienne ? Pascal est un excellent conteur. Pour un peu je pourrais le croire. C’est sans doute la magie du bandeau. La magie de la soumission que le film a tenté de démontrer. — Oui, dis-je, presque surprise de m’entendre — Alors il faut que tu l’appelles. Appelle-le par son prénom. — Cornélius, dit la femme qui est en train de renier tous ses principes. — Il n’a pas entendu. Ne bouge pas je vais le chercher. Le lit bouge. Pascal me quitte. C’est un parfait comédien. Je l’imagine faire quelques pas, se plonger dans son personnage et me revenir en Cornélius. Je suis bête. Il ne faut pas chercher à le démasquer. Au contraire, entrer dans son jeu. — Pascal. Ou es-tu ? Tu es avec ton ami ? — Impatiente ! Laisse-lui le temps. Voilà ...