1. Jeudi libre


    Datte: 30/11/2018, Catégories: fh, fplusag, vengeance, chantage, Oral pénétratio, fsodo, yeuxbandés, confession, Auteur: Viona, Source: Revebebe

    Cette année c’est le jeudi, du matin jusqu’à 15 h. Le principal du lycée où j’enseigne s’arrange pour fournir à chaque enseignant une demi-journée, au moins, de libre pour faire ce qu’il veut. Mais attention, c’est en échange d’une disponibilité totale le reste du temps, ne pas compter nos heures et assurer un vrai service aux enfants qui sont en échec scolaire. Ce n’est peut-être pas très « légal » mais ceux qui acceptent le deal y trouvent leur compte et depuis cette organisation, les résultats scolaires sont en nette hausse.
    
    Donc, moi c’est le jeudi matin. Le jeudi, car je n’ai pas d’enfant. Mon plaisir c’est d’aller au centre-commercial « La ***** 2 ». Le matin, c’est assez calme et les vendeuses sont disponibles. En réalité, je suis loin d’acheter à chaque fois, mais le plaisir est plus dans l’envie que la possession. Je pourrais m’offrir bien plus, mon mari en a les ressources par son job de chef d’entreprise, mais je refuse de dépendre de lui pour mes envies. Et un salaire de prof ne permet pas de choisir les marques de luxe. Mais quelle importance ? Le désir suffit !
    
    Ce matin, je suis allée au ciné. J’ai cédé au mirage du film à la mode, celui tiré du livre à succès et qui attire les foules. Pour les amateurs, il suffit de dire : « Cinquante nuances… » et vous entrez dans ce monde du porno soft. Je n’ai pas lu le livre. Il suffit qu’on me rabâche les oreilles avec un truc pour que je fasse un blocage. Même chose pour le film. J’ai résisté trois mois, mais ...
    ... comme je ne veux pas paraître inculte auprès de mes amies ou collègues, j’ai fini par me faire la séance de 10 h.
    
    Quoi dire ? Ce n’est pas un chef-d’œuvre, mais je reconnais que certaines scènes sont intéressantes. Mais ce que je ne comprends pas, c’est le battage sur cet érotisme particulier. On dirait que nous vivons dans un monde austère, alors que sur les murs s’affichent des corps dénudés et des suggestions presque plus osées. Mais aussi, je ne comprends pas pourquoi tant de bruit pour des foulards, des menottes et des scènes qui proposent la soumission comme un moyen extraordinaire pour atteindre le plaisir et la jouissance du corps.
    
    Moi, je n’ai pas besoin de cela. Merci, avec mon mari, si nous avons une sexualité classique, éprouvée au fil des années, ce n’est pas moins très agréable. Je ne vois pas, waf ! waf ! que je suis drôle, en quoi un foulard et le reste peuvent transcender ces moments. Il existe déjà plein de sextoys pour aider si nécessaire.
    
    Avant la foule, je vais m’installer à ma pizzeria préférée pour profiter du buffet. À mon retour, la table à côté est occupée.
    
    — Cela paraît très bon. Leur buffet est un des meilleurs que je connaisse, me dit mon voisin, homme assez jeune, en costard, le parfait exemple de ces bureaucrates qui fuient leur bureau tout proche pour venir manger.
    
    D’habitude, ils sont par paquets, bruyants, se vantant de mille choses. Pour eux, la paperasse est reine et le chef, un nul. Mais l’homme m’a abordée avec politesse, au ...
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