1. Jeudi libre


    Datte: 30/11/2018, Catégories: fh, fplusag, vengeance, chantage, Oral pénétratio, fsodo, yeuxbandés, confession, Auteur: Viona, Source: Revebebe

    ... plus je mets en avant ma foi pour le retenir.
    
    Pourtant, je vis chez moi des moments difficiles. Mon mari veut divorcer. Il ne me cache pas qu’il a une maîtresse depuis longtemps et que cette situation n’est pas viable. Pourtant, il sait que je ne PEUX PAS divorcer. Ce serait un renoncement impossible à mes engagements religieux. Il insiste. Je résiste, lui demandant de quitter sa maîtresse, que je suis prête à tout pour le garder, que c’est une folie, un moment d’égarement. Mais rien n’y fait. Alors ces moments de complicité avec Pascal sont des instants de fraîcheur et de vie.
    
    Pourtant un jour, je ne peux me retenir de lui confier ma solitude et mes problèmes de couple.
    
    — Je suis au courant, me dit-il.
    — Mais comment ?
    — Oh, il est de notoriété publique que ton mari couche avec Vanessa, une informaticienne.
    — Ah, elle s’appelle comme cela.
    — Oui. Si cela peut te consoler, c’est une très belle femme. Métissée avec du feu dans le sang.
    — Ce n’est pas la peine…
    — C’est juste pour que te montrer que c’est une concurrente à ton niveau.
    — Cela me fait une belle jambe.
    — Je connais aussi cela car ton mari me confie ses problèmes. Il pense que, comme je collectionne les conquêtes, je peux être de bon conseil.
    — Et tu es de bon conseil, Pascal ?
    — Plus depuis que je te connais vraiment. Mais il continue. Je sais que Vanessa lui mène la vie dure car elle ne veut pas le partager. C’est elle qui lui met la pression. J’ai bien peur que tu n’aies pas le choix.
    — ...
    ... Jamais. Jamais je ne divorcerai. Il devra engager une procédure longue et peut être qu’entre-temps il se découragera d’elle.
    — Si tu le dis. Mais Sonia, je suis ton ami et même beaucoup plus si tu veux, me dit Pascal alors qu’il prend ma main dans la sienne.
    
    Son contact, pourtant si anodin me fait prendre conscience de l’amitié qui nous lie. Il reprend :
    
    — J’aimerais tant pouvoir te prendre dans mes bras. Partager avec toi ces moments que je pressens merveilleux entre nous. Ton corps, contre le mien. Je suis persuadé que toi aussi tu aimerais.
    — Pascal, arrête. Tu sais que je ne suis pas de ces femmes-là. Dans un parking, à l’hôtel, c’est trop sordide.
    — Tu as raison.
    
    Je me rends compte que je n’ai pas protesté de son envie avouée, mais seulement des conditions matérielles. Que va-t-il penser de moi ? Que seules les apparences m’importent ? Pourtant l’acte est bien plus grave que les conditions. Heureusement, il n’a pas remarqué cet aveu qui m’a échappé. S’il m’a échappé c’est qu’inconsciemment l’idée a fait son chemin.
    
    — Tu as raison, répète-t-il. Mais au moins accorde-moi plus de temps. Pourquoi ne pas passer toute une journée ensemble. Tiens, le week-end prochain, ils annoncent un beau soleil. En cette saison le parc de Versailles est magnifique. Nous pourrions nous promener et manger dans ce resto juste au bord du grand canal. Ce serait magique.
    — Pascal. Ce serait merveilleux mais je ne peux quitter la maison alors que mon mari est là. Déjà qu’il rentre de plus ...
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