1. Un oral délicat


    Datte: 28/11/2018, Catégories: fh, hplusag, jeunes, inconnu, profélève, caférestau, noculotte, occasion, f+prof, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... retrouvons dehors pour ne pas éveiller les soupçons d’un éventuel retardataire ; il réserve un restaurant par téléphone, me dissuade de repasser chez moi me changer et me convainc de laisser mon scooter que je viendrai rechercher après le diner. Il m’ouvre galamment la portière de sa voiture, pour le moins ordinaire. Le trajet s’effectue dans un curieux silence.
    
    Le restaurant qu’il a choisi est assez luxueux, et comporte de nombreuses petites alcôves assez intimes qui me laissent songeuse. Il s’assied à mes côtés, me compose mon menu, choisit un grand cru et commence à me parler de lui. Divorcé depuis une dizaine d’années, il a deux filles plus âgées que moi, il enseigne en prépa commerciale et à Sciences-Po. Il me dit combien il est lassant pour lui d’entendre toute une journée durant, comme aujourd’hui, des étudiants dégorger des affirmations tirées de livres mal compris car ils ne les ont même pas lus (propos que, bien entendu, je ne relève pas). Ce dîner avec une étudiante ravissante et douéeest un rayon de soleil pour lui.
    
    Il m’interroge sur ma famille, mes goûts, mes motivations. Les mets sont excellents, le service stylé et il n’a de cesse de remplir mon verre d’un excellent bordeaux. Bref, il naît entre nous une certaine intimité, et, lorsque sa cuisse vient s’appuyer contre la mienne, je n’esquive pas le contact.
    
    Au dessert, il poursuit ses travaux d’approche, pose sa main sur mon genou et entreprend une ascension dont je devine aisément le but. Je suis ...
    ... partagée entre un certain émoi, la satisfaction d’être ainsi désirée et l’étonnement d’être ainsi si vite arrivée à faire tomber les barrières de statut qui nous séparaient. Je le prie de rester sage, il me rétorque qu’il n’a pas envie de l’être, mais d’inverser nos rôles. Et, sur un ton de la confidence, me souffle, en me tutoyant pour la première fois :
    
    — J’ai trouvé que tes dessous sont indignes du corps qu’ils sont censés mettre en valeur. J’aimerais t’en offrir des beaucoup plus féminins, qui soient de vrais écrins pour toi…
    
    Il est vrai que les petites fleurs roses qui ornent mon shorty et mon soutien-gorge font plus petite fille qui a grandi trop vite que femme fatale, mais je lui fais remarquer que j’ignorais, lorsque je me suis habillée, nosécarts de conduite, et que l’attentat à la pudeur commis n’avait aucune préméditation. Il éclate de rire et me répond d’un ton rauque, sans transition :
    
    — Alors donne-les-moi, je pourrai les brûler !
    
    Nos regards s’affrontent, puis, vaincue, je fais glisser mon shorty sous ma jupe et le glisse dans sa main. Il le hume, et me fait part de son attirance pour lespetites culottes de femme. Le terme, fort démodé, me fait rire et je lui en fais part. Il ne se gêne pas, la roule sous ses doigts, même devant le serveur dont le sourire ambigu me trouble. Il me réclame la suite, je dois me lever, aller jusqu’aux toilettes pour ôter mon soutien.
    
    Comme mes seins se profilent avec trop de détails, je reviens corsage strictement ...
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