1. Un oral délicat


    Datte: 28/11/2018, Catégories: fh, hplusag, jeunes, inconnu, profélève, caférestau, noculotte, occasion, f+prof, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... Mademoiselle ! Vous ne pensez pas que physiologie et psychologie sont deux aspects fort différents de l’être humain ?
    
    Ouf, je l’ai attiré là où je voulais, malgré son subjonctif imparfait. J’embraie sur Freud et le cerveau, premier organe sexuel de l’homme, de la complémentarité et de l’interférence entre les deux notions qu’il a évoquées. Mon envolée l’amuse, il m’interrompt cependant :
    
    — Et le regard de l’autre, dans tout cela ?
    — Il me paraît fondamental pour faire naître le désir, antichambre du plaisir, Monsieur.
    — Vraiment ? Si, par exemple, je vous demandais de dévoiler les trésors que vous cachez plus ou moins dans votre corsage, vous éprouveriez du plaisir à le faire ?
    
    Je sens naître au creux de mes reins une sensation que je connais bien, cette rosée qui sourd au plus profond de moi lorsqu’un homme m’intéresse. Ne pas se dégonfler, foncer, oser…
    
    — Oui, Monsieur, je vais vous le prouver.
    
    Je me lève, un peu théâtralement, et ouvre, avec une lenteur calculée, un à un les boutons de mon corsage, lui dévoilant ma poitrine érigée sous les bonnets de mon soutien-gorge. Je le fixe dans les yeux, il me fixe… dans les seins.
    
    — Mais ce n’est pas une preuve, dit-il d’une voix étranglée.
    — Eh bien voici la preuve, dis-je en remontant doucement ma jupe sur mes cuisses et en lui exhibant mon shorty que je sais moite sur le devant.
    
    Il se lève, s’approche de moi, frôle mon sous-vêtement à l’endroit du délit, me palpe la pointe d’un sein, et tel un médecin me ...
    ... dicte :
    
    — C’est bon, Mademoiselle, vous pouvez vous rajuster, l’entretien est fini.
    
    Je n’ai même pas pu voir s’il bandait ! Je ferme mes boutons pendant qu’il range ses affaires. Puis, effrontée, lui lance :
    
    — Monsieur, j’aurais une petite faveur à vous demander.
    — Ah oui ? Laquelle ? dit-il d’un ton surpris.
    — Voilà, je sais que cela ne se fait pas, mais je suis visiblement la dernière candidate, il est presque vingt heures. Je souhaiterais connaître la note que vous attribuez à… euh… ma prestation.
    
    Il éclate d’un rire goguenard, ses yeux dorés s’illuminent, et il me glisse :
    
    — En effet, cela ne se fait pas. Mais votre prestation, comme vous dites, a été, sinon remarquable, au moins remarquée par rapport aux autres. Vous méritez 14, car le sujet que vous avez traité, qui n’était pas tout à fait celui qu’il fallait traiter, l’a été de manière… convaincante !
    
    Mon visage se décompose, les larmes me montent aux yeux, il s’en aperçoit et me dit :
    
    — Mais 14 est une excellente note que je n’ai pas dépassée aujourd’hui !
    — Oui, mais il me fallait un peu plus…
    
    Il interrompt son geste, m’enveloppe d’un regard sous lequel je me sens subitement presque nue. Il fronce les sourcils, réfléchit et me dit :
    
    — Oui, mais à moi aussi, il m’en faut un peu plus. Accepteriez-vous mon invitation à dîner pour ce soir ?
    
    Je ne peux évidemment refuser. Je me suis fourvoyée en imaginant son souci de retrouver rapidement son épouse dans une lointaine banlieue. Nous nous ...
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