1. Venezia


    Datte: 27/11/2018, Catégories: fh, hplusag, complexe, voyage, intermast, facial, Oral amourdura, amourpass, Auteur: Denis Raud, Source: Revebebe

    ... Foscarini n’est pas dupe et affiche un petit sourire qui en dit long. Nous lui racontons la situation à la Scuola, ce qui lui fait grand plaisir.
    
    Cette fois, j’emporte mon ordinateur avec moi pour pouvoir traiter sur place les clichés. Sur le Vaporetto, aucune allusion à notre nuit torride, ce ne sont que commentaires sur le travail qui nous attend. Toute la journée nous travaillons ensemble, elle, me guidant sur les détails à mettre en valeur, moi, comme toujours à travailler mes cadrages et surtout le rendu fidele aux œuvres, ce qui est facile avec un tel matériel. Tout cela sans échanger le moindre bisou.
    
    Lorsqu’arrive 17 heures, nous n’avons pas vu la journée passer. Nous avons réalisé un quart de la tâche à accomplir. Sur le Vaporetto, chacun reste en silence, à la fois fatigué et dans l’expectative du déroulement de la soirée. Je prends l’initiative :
    
    — Un petit somme d’une heure et demie et je t’emmène dîner dans un de mes restos favoris.
    — OK, mais, c’est moi qui paye.
    — Il n’en est pas question, tu m’as expliqué que ton budget était serré.
    — Mais je ne veux pas être redevable.
    — Tu payeras en nature.
    — Goujat !
    — Dans ce cas, je retire ce que je viens de dire.
    — On ne dîne plus ensemble, alors ?
    — Si, mais tu ne paieras pas en nature.
    — Dommage !
    — Faudrait savoir ce tu veux.
    — Tu le sauras bien assez tôt.
    
    Nous nous retrouvons vers huit heures. Au moment de partir, la Signora Foscarini nous glisse :
    
    — En rentrant, ne faites pas trop de ...
    ... bruit, j’ai un nouveau pensionnaire. Moi, j’ai un sommeil de plomb, dit-elle avec un gros clin d’œil.
    
    Je l’emmène au restaurant Al Milion, censé être la cantine de Marco Polo. Comme la veille, nous dînons remarquablement bien en parlant de notre mission. Nous rentrons à pied, moi la tenant par les épaules, elle me tenant par la taille. Nous filons directement dans ma chambre et sans nous concerter, rétablissons le même éclairage. Le message est clair.
    
    Elle se met dans la même tenue que la veille, juste avec son haut. Je lui dis que j’ai beaucoup apprécié mais que cela ne constitue pas pour moi un rituel incontournable. Alors, elle se déshabille entièrement et se jette sur le lit, à plat dos, jambes écartées. Elle me dit :
    
    — Par contre, le léchage de minou est un rituel obligatoire.
    — C’est ce que je constate. Avant cela, je voulais te dire que j’aimerais t’offrir une belle parure de sous-vêtements pour mettre ton corps en valeur.
    — Je sais bien que les miens sont nuls mais je ne veux pas être redevable.
    — Tu ne seras pas redevable puisque c’est à moi que je veux faire plaisir.
    — On verra.
    — Tu acceptes ou pas de léchage de minou ! dis-je d’un ton faussement menaçant.
    — C’est du chantage !
    — Exactement.
    — Mon minou accepte sans conditions.
    
    Après quelques bisous, je recommence comme la veille en prenant plus mon temps car je ne suis plus dans l’incertitude des premiers émois. Elle doit y penser depuis longtemps car elle grogne rapidement. J’arrête en lui disant ...
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