1. Le bon côté de la neige


    Datte: 26/11/2018, Catégories: fh, inconnu, campagne, froid, voiture, autostop, intermast, pénétratio, coupfoudr, Auteur: Sexapile33, Source: Revebebe

    ... même résultat… l’échec !
    
    Je tente de reculer mais c’est carrément « mission impossible ». Je croise le regard de Brigitte et je vois comme de la reconnaissance dans son regard. Je lui demande ce qu’il y a de si horrible en ville pour qu’elle préfère se perdre en forêt avec un inconnu en pleine tempête de neige.
    
    Dans la voiture perdue dans le linceul blanc de la campagne Champenoise, elle me dit que ses parents l’ont mise dehors et qu’elle passe pour une salope parce qu’elle n’accepte pas que son copain couche avec tout le monde. Quand je lui demande si son mec va s’inquiéter pour elle, elle sourit en m’avouant que ça fait un moment qu’elle est seule dans la vie, d’une façon ou d’une autre.
    
    Pour tenter de lui faire revenir le sourire, je lui dis qu’elle n’est pas seule… juste un peu isolé dans une forêt !
    
    — Je suis bien mieux avec toi ici qu’en ville, me dit-elle en me regardant fixement dans les yeux.
    
    Son regard pénétrant me gêne et je lui promets de l’héberger chez moi le temps que ça aille mieux si elle m’aide à sortir de ce bois. Elle m’offre le plus beau sourire jamais encore vu et elle hoche la tête rapidement pour signer l’accord.
    
    Un regard sur le réservoir qui attaque le dernier quart et nous décidons quand même de tenter de sortir de cette situation hasardeuse. Pendant plus d’une heure, j’ai travaillé dehors à dégager la neige pendant que Brigitte faisait ce qu’elle pouvait pour faire avancer la voiture. La voiture est dans le bon sens et nous nous ...
    ... sommes éloignés de quelques centaines de mètres du tronc placé sur la route.
    
    Complètement frigorifié, je décide d’abandonner et de rentrer à l’abri de la voiture. J’ai mal aux mains et aux pieds. Ma vue est voilée et quand j’entre dans la voiture, c’est un peu comme si quelqu’un me plaçait du sel sur le visage.
    
    Brigitte m’accueille dans l’ambiance moite et juste chaude du véhicule. Je grelotte et j’ai un mal de chien à me réchauffer. Je baisse les sièges et je vais dans le coffre prendre les couvertures qui traînent toujours en cas d’urgence. Je me déshabille, caleçon et tee-shirt, pour retirer les fringues trempées et je me couvre avec les deux couvertures.
    
    Le moteur tourne toujours et je commence à m’inquiéter de la suite des événements car le réservoir est de plus en plus bas et personne ne sait que nous sommes perdus dans ce bois. Incapable de me réchauffer, Brigitte me regarde et me demande si ça va. J’arrive quand même à lui sortir une blague au sujet de la plage mais elle reste inquiète.
    
    Au bout de dix minutes, elle retire son pull et se glisse sous la couverture pour se plaquer contre moi.
    
    Je sens aussitôt la chaleur de son corps et la pression de sa poitrine contre moi. Elle est en tee-shirt et le contact de son corps me donne une érection… c’est toujours ça de gagné !
    
    Elle me demande si ça va mieux.
    
    Je n’ose la toucher de peur qu’elle se méprenne sur mes intentions. De plus, j’ai les mains glacées. Elle prend l’initiative de mettre mes mains dans ...
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