1. Tropique porno (2)


    Datte: 26/11/2018, Catégories: Gay Auteur: Naysayer44, Source: Xstory

    Après ma douche libératrice, mes parents font de même. Séparément, même si je le vois bien, ils aimeraient tellement pouvoir s’amuser sous les jets d’eau fraîche, se malaxer, se masser, se frotter, se savonner, se découvrir, se sentir, s’offrir l’un à l’autre, sans limites.
    
    L’heure du repas arrive.
    
    Nous dînons comme chaque soir au restaurant du camping, qui, il faut le dire, est vraiment de très haute qualité pour des prix imbattables. La raison à cela, vous le voyez venir : c’est la femme du gérant qui est aux fourneaux, avec l’aide de sa mère – on entend sans arrêt fuser des « Mama ! » –, c’est ce qui rend la cuisine si savoureuse et les plats si frais. Il n’y a pas grand monde ce soir, il faut dire que nous mangeons incroyablement tôt, mes parents m’ayant expliqué qu’ils voulaient se reposer ce soir, regarder un film puis dormir tôt. Tu parles, pensais-je, la bonne vieille excuse, tout ça pour se réveiller en pleine nuit et aller niquer sur la plage comme deux ados. Je suis au courant de votre petit plan salace, avais-je envie de leur dire, malicieusement. D’ordinaire, je n’y penserais même pas, mais Ambroise, l’inconnu de la plage – cette apparition diablement sexy – occupe toutes mes pensées, les pervertis.
    
    Je vois tout au travers du prisme de la baise, et ne pense qu’à ça. Mon sexe est en constant état d’alerte, en demi-molle, prêt à jaillir à la moindre secousse...
    
    Le repas est assez calme. Je reviens sur cette journée, m’excusant d’être parti de la ...
    ... plage quelques heures plus tôt, sans prévenir. Je leur offre un bisou sur la joue pour leur présenter sincèrement mes excuses de les avoir fait paniquer. Je vois leur amour dans leurs yeux, je sais qu’au fond d’eux, ils sont fiers d’avoir réussi à élever si bien leur progéniture.
    
    Nous parlons de choses et d’autres. Antoine me demande si la serveuse me plaît. Pour rire, je lui dis que c’est plutôt la mère qui m’attire, sans parler de la grand-mère qui me met dans un état frôlant la syncope. Nous rions librement et de bon cœur. Mais ce n’est en fait qu’une fausse blague, car tous les matins, je passe devant le bungalow de la grand-mère, de la Mama, qui malgré ses 70 ans est encore vigoureuse. On voit bien que cette femme n’a jamais passé une minute à ne rien foutre, toujours active, toujours disponible, une vraie vivante, et résultat, c’est une bombe de santé. Elle ne paraît même pas avoir 55 ans, pourtant, elle est bien plus belle que sa fille, qui elle, doit avoir la cinquantaine.
    
    Bref, la Mama nettoie chaque matin le devant de sa petite maison, dans son pyjama, une vieille nuisette de coton ni fraîche ni "à la mode", mais lorsqu’elle se penche pour faire glisser les poussières dans la pelle, je vois que sa poitrine a conservé une élasticité surprenante vu le poids de ses mamelles. La première fois, alors que je la voyais se baisser, j’avais eu peur du tableau. Je m’étais imaginé voir deux vieilles chaussettes tomber, mollement et lâchement retenues par un tissu de chair ...
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