1. Un dimanche agité


    Datte: 25/11/2018, Catégories: fh, pénétratio, occasion, Auteur: Tib, Source: Revebebe

    Madame Boiseau s’emmerde.
    
    Quinquagénaire bien tassée, le temps ne l’a pas trop démolie et c’est une veuve accorte, toute proportion gardée, ce n’est tout de même pas Sofia Loren, qui s’ennuie à bien plus que cent sous de l’heure.
    
    Son mari l’a laissée, victime d’une longue maladie, voilà quelques années et depuis elle vit seule, sans enfant, dans sont petit deux-pièces de banlieue. Pour vivre, elle doit bosser et occupe une place de vendeuse dans une maroquinerie de la galerie marchande de la grande surface voisine.
    
    Et voilà, tout est dit, plus rien ne se passe.
    
    Le mal-être qui la ronge n’est pas la solitude, non, de ça elle s’accommode très bien. Ce qui la travaille c’est le manque d’activité sexuelle. Besoin bien naturel qui tourne à l’obsession. Démon de minuit ? Sans aucun doute mais l’expression ne signifie rien car, qu’il soit midi ou minuit, son envie de baiser lui travaille tout autant le corps, surtout le bas.
    
    Bien sûr elle utilise pour se calmer ces gadgets, genre gode en caoutchouc, vibromasseur et autre produit de remplacement, voire même légumes, poireaux ou grosses carottes et même courgettes bien lisses et bien dures. Mais ces succédanés, bien que lui permettant d’atteindre l’orgasme, lui laissent un arrière-goût d’amertume, d’insatisfaction. Tout ça ne vaut pas une bonne grosse bite, à la fois raide et souple, au gland tuméfié, gorgé de sang brûlant.
    
    C’est dimanche, jour de repos. Ces jours-là, n’étant pas absorbée par le traintrain quotidien ...
    ... de la boutique, c’est encore plus insupportable. Trois fois déjà, elle s’est précipitée dans la salle d’eau, trois fois, elle s’est massacré l’entrejambe et a joui en grinçant des dents pour retomber quelques instants plus tard dans son désir, son envie de baiser, d’avoir le sexe d’un homme planté au plus profond de son ventre.
    
    Parfois, elle rêve de monter à la capitale, d’aller draguer rue Saint-Denis ou autre rue chaude, de s’offrir au premier porteur de queue venu… Tiens, un Sénégalais géant, équipé d’un braquemart de cauchemar. Et pourquoi un seul ? Deux, trois beaux mâles qui la baisent, la violent, la tronchent à répétition, par tous ses accès…
    
    20h30. Elle décide de bouger, de prendre l’air. Après un bref passage au cabinet de toilette, un peut de poudre, un coup de peigne et tant qu’on y est, une petite masturbation du clito à deux doigts glissés sous la culotte, elle récupère sa petite bagnole dans son sous-sol-parking et en route pour une balade de diversion.
    
    Elle tourne, elle vire dans les petites rues désertes. Maintenant elle est dans la commune voisine, un grand parking et au fond une affiche lumineuse "cinéma, trois salles, trois films".
    
    Bah ! Pourquoi pas, un film où ça bouge, aventure ou policier, pourvu que ça remue. Le temps de garer et c’est parti.
    
    Une heure et demie plus tard.
    
    Bon, un film débile, sans queue ni tête où les cascades s’enchaînent, toutes plus idiotes et aussi peu crédibles les unes que les autres mais bon, pendant ce temps ...
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