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L'autocar
Datte: 11/02/2018, Catégories: f, fh, inconnu, bus, Oral pénétratio, fdanus, occasion, Masturbation Auteur: Aubaine, Source: Revebebe
Elle venait de décider de ne plus regarder sa montre car elle se sentait près de la crise de nerfs. Cela faisait bien une heure maintenant qu’elle attendait là, toute seule, sans grand espoir de voir la situation changer. Le soleil était déjà haut dans le ciel et la chaleur faisait bourdonner le sang à ses tempes de plus en plus douloureuses. Enserrés dans des escarpins lacés sur les chevilles, ses pieds avaient gonflé et elle rêvait de retirer ces engins de torture. Elle avait voulu se faire élégante mais regrettait amèrement sa coquetterie. Son chemisier de flanelle se collait à sa peau moite, moulant sa poitrine impertinente. Par moment une brise légère en durcissait les tétons, tendant imperceptiblement le léger tissu fleuri. Elle avait hésité entre une robe et cet ensemble ; mais la jupe évasée au-dessus du genou lui avait semblé plus aguichante et jouait avec le vent, caressant ses cuisses au galbe délicieux. Une tenue soigneusement choisie et qui lui semblait soudain tout à fait incongrue dans cet endroit désert. Trois semaines déjà qu’elle se désespérait dans ce bout du bout du monde encaissé entre deux montagnes rocailleuses et infertiles. Elle y avait trouvé un job par internet, dans un bar miteux que seuls fréquentaient les vieillards et ivrognes de la région. Heureusement, le patron était sérieux et elle n’avait jamais eu aucun souci avec ses pitoyables clients. Par contre, elle ne croulait pas non plus sous les pourboires ! Elle logeait dans une petite ...
... chambre au-dessus du bar : une mansarde aménagée dans le grenier et sommairement meublée d’un lit aux ressorts et matelas douteux, d’une table de nuit bancale et d’une armoire sans porte. Elle disposait sur le palier d’un petit réduit agrémenté d’un antique lavabo écaillé qui avait toutefois la qualité de servir à tout : toilette, douche, machine à laver le linge ! Quant aux petits besoins, il lui fallait se contenter des cabines malodorantes du bar. Elle se demandait comment elle supporterait le reste de l’été ces relents incessants de cigare, de pisse et de transpiration masculine macérée ! Alors quand son patron lui avait proposé quatre jours de congé elle lui avait presque sauté au cou et avait appelé illico sa tante Brigitte qui habitait une petite ville à cent kilomètres de là. Depuis, cette bourgade campagnarde lui apparaissait comme un vrai retour à la civilisation ! Ses seuls instants de répit, elle les avait passés au pied d’un grand arbre perché sur une corniche qui surplombait le bar. Là elle dévorait les romans qu’elle avait trouvés dans la cave de son patron. De belles histoires à l’eau de rose qui l’évadaient loin de cette atmosphère pestilentielle et morose. Elle avait même déniché un recueil de nouvelles érotiques qui l’avait entraînée dans d’intimes caresses au creux de son lit chancelant. À la pensée de ses plaisirs solitaires, un sourire étira ses lèvres ourlées de sueur. Machinalement, elle balaya du bout de la langue les perles salées, avec une sensualité ...