1. Lettre à une jeune femme


    Datte: 19/11/2018, Catégories: fh, fhh, extracon, noculotte, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, yeuxbandés, exercice, tutu, délire, Auteur: JE_de_masque, Source: Revebebe

    ... courriel, fiévreusement. Je sais que tu as écrit. La photo s’affiche lentement, trop lentement. Elle est grande, trop grande pour mon écran. Il va falloir attendre – encore ! – un peu.
    
    Toi, ta salle de bain au matin, un ensemble de lingerie noir. Autoportrait dans la glace, leçon de séduction®. La radio dit« mon écran formate les sentiments »… Pas tous.
    
    Te voilà nue avec deux hommes dans cette chambre d’hôtel. Les appréhensions sont levées et nous nous abandonnons à l’ivresse du moment. Tu me suces, tu le suces. Je te pénètre, il te pénètre. Moi allongé sur le dos, tu prends possession de mon sexe à cheval sur moi. Il te caresse les fesses, ses doigts se font de plus en plus inquisiteurs. Tu te penches en avant, m’embrasse… l’appréhension, la surprise lorsqu’il te pénètre, t’envahit. Tes yeux partent dans le vague lorsque nous te possédons enfin tous les deux simultanément et l’orgasme, violent et terriblement bon.
    
    Je rallume l’ordinateur, elle dort, toi pas. Deux phrases, quatre mots :« c’était bon ! », « très ». L’écran noir reflète la lueur d’une dernière cigarette.
    
    Après-midi morne au bureau. Jeu de paires qui dérape en provocation. Fidèle ou infidèle ? fidèle jusqu’ici… À suivre.
    
    Il court devant moi dans le chemin, il rit, je le rattrape, l’embrasse. Il est beau.« Papa ? »… Papa est en train de te perdre ? À suivre.
    
    Ce matin, je me sens à l’étroit dans ma vie, comme si j’avais grandi mais pas elle. Elle me serre, m’asphyxie… je t’embrasse, je ne ...
    ... devrais pas, mais je respire.
    
    Ce soir, c’est soirée ciné, mais pas d’écran, pas de fauteuil rouge, pas de salle obscure. Les mots, nos silences, nos hésitations, un préservatif sur la table et puis toi nue, ma bouche te fouille, ton plaisir, mon sexe dans le tien, tu en avais envie, moi aussi, ton sexe humide enserre le mien. J’aime que tu prennes l’initiative, tes lèvres sont douces.
    
    Tu repars dans la nuit froide et pluvieuse.
    
    Hasard. Il et elle ne sont pas là et pourtant ce sont les vacances. Ta peau a le goût du sel. La brise, le soleil, toi nue entre les rochers. Une étreinte, la peur au ventre de se faire surprendre. Tu me prends dans ta bouche. Je te veux. Tu souris comme une gamine, enfin pas tout à fait.
    
    Les livres et puis un livre : marquis de Sade. Pas ce soir. Le vice, mon vice, me rend malade, j’ai mal à la tête, je ne supporte plus de croiser mon image. Courage ! Je fuis retourner faire semblant qu’il ne s’est rien passé et que je ressemble encore à moi-même.
    
    Et si tu m’avais rencontré avant ?
    
    Doux ou épicé ?
    
    La journée se termine. Tu rejoins mon bureau. Je t’embrasse, encore la douceur de tes lèvres sur les miennes. L’envie, l’envie, l’envie, obsédante. Je te déshabille. Tu poses tes lèvres sur… Quelle connerie. Je te prends sur le bureau. M’assoie dans le fauteuil, tes mains expertes guident mon sexe vers le tien. Tu mouilles donc tu en as envie. Ton sexe avale le mien, c’est bon. Le plaisir, et puis rien, plus rien, le vide. Il fait noir ...