1. Lettre à une jeune femme


    Datte: 19/11/2018, Catégories: fh, fhh, extracon, noculotte, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, yeuxbandés, exercice, tutu, délire, Auteur: JE_de_masque, Source: Revebebe

    J’écris ici ce qui aurait pu être, ce qui a pu être, sans distinctions nettes entre le réel et l’imaginaire. Sans narration, sans chronologie, il n’y a pas ou peu d’histoire, seulement des bribes, des fragments, des images éphémères * qui ponctuent parfois le fil de mes pensées, me rendant tantôt nerveux, apaisé, confiant, aux prises avec mes doutes sur notre existence.
    
    L’heure est tardive, le sommeil ne vient pas, je me relève (une énième fois) et m’isole dans le salon… seul. Les stations radio défilent… rien… vraiment rien qui ne satisfasse mon esprit… et puis la musique, un morceau que tu aimes, moi aussi d’ailleurs. La musique est rapide, entraînante, et je me dis que je ne t’ai jamais vu danser. Des images me viennent, la courbe de tes seins suggérés par un top, tes hanches… je dois retrouver le sommeil, dommage.
    
    Un couloir de bureau. Le jeu de séduction et de provocation que nous avons entretenu. Une étincelle d’espièglerie dans tes yeux. Ta jupe, tu ne portes rien dessous, je le sais, et pourtant tu me demandes de vérifier. Ma main sur ton sexe : doux. Mon esprit s’échauffe et pourtant il faudra en rester là.
    
    Quelques mois déjà de rendez-vous cachés, instants volés à nos vies, soustraits à la vue de tous, en particulier d’elle, de lui aussi. Des mots crus que nous avons échangés, l’envie d’échapper à nos vies, aux responsabilités, à la merde bien pensante qui nous entoure, ses carcans, nos compromissions. Et nous voilà au soir de vérité, passer des mots ...
    ... aux actes. En serais-je capable ? et toi ?
    
    « Ne m’attends pas, chérie, la réunion pourrait s’éterniser… m’ennuie mais pas le choix tu sais. » Enlever le goût amer des paroles fausses et me voilà à la porte de l’hôtel où je dois te rejoindre. Deux cigarettes fumées nerveusement dans ma voiture, de l’autre côté de la rue.
    
    Le salon d’accueil. Ça me fait drôle de le voir là, calme (apparemment), même si c’est moi qui l’ai rencontré et convié ici ce soir. Nous montons dans la chambre que j’ai réservée. Tu sais que j’arrive, et pourtant tu sursautes.« Il est là ? » Pour réponse je t’embrasse doucement puis… ne t’inquiète pas, tout se passera bien, et puis on stoppe si tu ne veux pas. Oui, il est au courant.« Tu préfères commencer sans le voir ? » Je passe un bandeau sur tes yeux, t’embrasse, caresse ta poitrine au travers de ton haut. Et je lui ouvre la porte. Il entre calmement, s’assied dans un fauteuil pendant que je reprends mes caresses et baisers. Ton soutien-gorge au pied du lit, j’embrasse tes… il me rejoint, se joint à moi. Tu te raidis au contact de ses lèvres, mais rapidement nos baisers t’apaisent. Je retire les vêtements qui te restent. Il continue de t’embrasser les lèvres, le cou, les seins. Moi je caresse ton intimité du bout de la langue.
    
    J’ai encore le goût de tes lèvres sur les miennes. Pourtant elle ne s’en rend pas compte. Lui dire la vérité ? Non, je ne peux lui demander de prendre une part de la ruine que je ressens en ce moment.
    
    Je regarde mon ...
«123»