1. 53.2 Le beau moniteur, le bomécano et d’autres garçons.


    Datte: 19/11/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... indiciblement sexy...
    
    Leur complicité, leurs jeux, leur inépuisable envie de rigoler, me font vibrer… je ressens des frissons, des papillons dans le ventre… j’ai envie d'hurler, tellement cette simple scène me touche… je me dis que ça, ça doit être une image du Paradis… ou, qu’en tout cas, il faudrait que le Paradis ressemble à ça…
    
    Je les regarde jusqu'à ce que l’un après l’autre ils sortent de l’eau… certains empruntant la petite échelle prévue à cet effet… d’autres, plus exubérants, en bondissant de l’eau et se hissant sur le bord de la piscine à la force des biceps…
    
    On assiste à un véritable défilé de corps ruisselants d’eau, de shorts dégoulinant à grosses gouttes… dont certaines finissent par éclabousser mes mollets…
    
    Peu à peu, l’alignement de serviettes multicolores à côté, se transforme en alignement d’appétissantes plastiques de mec…
    
    Je me tourne vers ma cousine… elle se tourne vers moi… ils sont vraiment trop près pour que l’on puisse se laisser aller à des commentaires « en clair »… pourtant, en une fraction de secondes, notre échange de regards exprime plus de choses que mille mots…
    
    C’est beau cet ensemble de bogoss torse nu, heureux d'être ensemble, heureux d'être potes… en les regardant, je me demande si c’est normal d’avoir autant d’images lubriques en tête… les imaginer en train de mélanger leurs corps… imaginer le plaisir de fou qu'ils pourraient se donner ensemble…
    
    En regardant avec un peu plus d’attention, je me rends compte que, parmi ...
    ... cette petite dizaine de mecs à peine plus âgés que moi, il n’y a pas que des bogosses… certes, il y en a ; et, que ce soit pour une raison ou pour une autre, c’est même la grande majorité… mais l’ensemble, la proximité, l’effet de groupe vaut mieux que la somme…
    
    Tout comme je ne peux quitter du regard les bogoss alignés sur les serviettes, je ne peux m’empêcher de tendre l’oreille pour essayer de capter leurs conversations…
    
    C’est ainsi que, au milieu de leurs facéties, j’arrive à comprendre qu’il s’agit d’un groupe d’étudiants de Paul Sabatier… des petits ingénieurs… les voisins des stapsiens…
    
    Putain, que c'est beau à pleurer cette bande de potes... je voudrais pouvoir me perdre parmi eux, je me surprends à rêver d’être enveloppé par leurs virilités, par leur jeunesse, leur fougue, leur bogossitude, leur joie de vivre...
    
    Je rêve d’appartenir à un groupe de potes… je n’ai jamais réussi à me fondre dans la masse… à m’intégrer… à trouver ma place… ni au collège, ni au lycée… est-ce que je vais y réussir à Bordeaux ?
    
    « Quand je pense que tu voulais m’achever en faisant les boutiques… » je la taquine « tu crois qu’on n’est pas mieux là, allongés, en train de mater le bogoss ? ».
    
    Le jeudi après-midi, je reviens me mettre au frais et au calme le long du canal…
    
    Je reprends ma longue marche au bord de l’eau, à l’ombre des platanes… la question du jour, celle qui me tourne dans la tête depuis le matin, c’est de savoir comment j’en suis arrivé avec mon Jérém à une ...
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