53.2 Le beau moniteur, le bomécano et d’autres garçons.
Datte: 19/11/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... conne… » elle tente de m’amadouer.
Mais elle ne m’aura pas.
« Tu me connais mal… » je la défie.
« Allez, s’il te plaît… dans les boutiques aussi il y a du bogoss… ».
« Oui, mais il faut marcher, et faire du « sur place » pendant que tu fais ta « conasse de boutique » »…
« Comment tu parles de ta meilleure cousine ? » elle feint de s’indigner.
« Facile d’être la meilleure quand on est la seule… le fait est que je te connais trop bien… je sais à quel point l’air des boutiques te transforme en monstre affamé de prêt-à-porter… ».
« C’est ça le problème… tu me connais trop bien… et tu as beau aimer les mecs… tu n’es pas une nana… » elle rigole.
« Je te propose un deal… » je fais en saisissant une des pièces que la serveuse nous a rendu « pile, c’est plouff dans la piscine, face c’est la corvée rue d’Alsace-Lorraine »…
« Ok, je marche… ».
Je lance, la pièce tombe sur le trottoir… on se penche tous les deux comme des mouches sur une…
« Merde ! » j’entends ma cousine lancer pendant que nos têtes se cognent.
« Tu as 30 minutes pour aller chercher ton maillot, on se retrouve à Nakache à 15 heures pile… » je jubile.
« Je te déteste, cousin… ».
« Moi aussi… mais déteste-moi au pas de course, la montre tourne… ».
Oui, il n’y a pas meilleur remède pour oublier ses soucis que d’aller mater du bogoss… et, à fortiori, du bogoss en meute… le top étant du bogoss en mode amphibien… évoluant entre milieu terrestre et milieu aquatique…
Ainsi, ...
... lorsqu’on a besoin d’un petit remontant pour le moral… se rendre à la piscine municipale en plein cœur du mois de juillet, paraît une décision plutôt avisée…
Ce coup-ci il y a beaucoup de monde, bien plus que la dernière fois, lors de cet après-midi d’il y a quelques semaines où mon brun était là aussi, cet après-midi où j’ai passé un moment chaud bouillant dans une cabine des vestiaires… putain, quel moment… putain qu’il avait été chaud… je me souviens encore de ses coups de reins… de la puissance de ses giclées…
Aujourd’hui, je le sais, je ne croiserai pas mon Jérém… à cette heure-ci il doit être en pause, mais j’imagine qu’il doit se reposer…
Je ne croiserai pas non plus Stéphane aujourd’hui, à 1000 km de là… qui sait ce que devient cet adorable garçon…
Nous nous installons dans un coin, juste à côté d’un alignement de serviettes vides…
Je pose mes affaires et mon attention est très vite captée par un remue-ménage assez bruyant dans l’eau… je regarde avec un peu plus d’attention et j’arrive à détecter une bande de potes en train de se baigner, de faire du raffut, de rigoler…
Allongé sur ma serviette, je les regarde faire, enchanté… mes yeux ne sont pas assez grands, pas assez ouverts pour parvenir à capter toute la beauté indicible de cette scène, toute cette sexytude, bogossitude, jeunesse, insouciance, magie de ces corps ruisselants d’eau, brushings défaits, cheveux en bataille, de ces p’tits mecs qui sont autant de cadeaux du ciel... insoutenablement beaux, ...