1. Du temps perdu (1)


    Datte: 15/11/2018, Catégories: Gay Auteur: Arouse, Source: Xstory

    ... lequel il vivait enfermé, je décidais ne pas insister. J’étais malgré moi un peu déçu. Je n’avais pas d’attachement à lui, mais j’avais grandement apprécié le peu de temps que j’avais eu son membre en bouche. Le temps passant, Thomas sortit peu à peu de mon esprit. J’étais à une période charnière de ma vie, ma première année de fac, mes premières responsabilités, mes premières peines amoureuses. Arriva le moment où je dus me résoudre à quitter ma région natale pour poursuivre mes études. Hésitant entre plusieurs universités, je m’inscris aux journées de visite du campus que chacune d’elles proposait.
    
    Lors d’une excursion dans l’une d’entre elles, alors que je déambulais en suivant le guide, je tombais nez à nez avec Thomas. Il me reconnut aussitôt, et comme si rien ne s’était jamais passé, nous commençâmes à discuter. Je finis par laisser tomber la visite pour le suivre dans un bar non loin. Il m’expliqua avec beaucoup de verve le fonctionnement de la faculté, sa renommée, les opportunités. Il n’avait pas beaucoup changé, tant dans l’attitude que physiquement, hormis des traits plus adultes et des cheveux de plus en fins et rares sur le haut de son crâne. Il n’avait rien perdu non plus de son arrogance, toujours autant engagé en politique et en parlait avec ferveur. Je n’écoutais son discours qu’à moitié. Thomas était obtus, prétentieux et franchement pas le plus beau garçon que j’avais croisé. Mais il provoquait quelque chose chez moi. Peut-être était-ce dû à notre ...
    ... brève aventure adolescente. Alors que nous buvions plus que de raison, la nuit commençait à tomber.
    
    Lui signifiant que j’allais manquer le dernier métro pour rentrer à mon hôtel, il me proposa de dormir dans sa chambre étudiante où il avait un lit supplémentaire. Nous rejoignîmes donc son studio étudiant, légèrement ivres. Il referma la porte, sa chemise blanche entrouverte sur son torse légèrement poilu. Je m’approchais de lui, grisé. Il m’embrassa alors. Ses lèvres étaient épaisses et douces et je sentais les poils rugueux de son menton frotter contre le mien. Nous nous déshabillâmes maladroitement tout en continuant de nous rouler des galoches. Je ne réfléchissais plus, je profitais simplement de l’étreinte. Nous rejoignîmes, nus, son lit étroit, lui allongé sur le dos, moi sur son ventre. Nos deux verges se frottaient l’une contre l’autre dans un va-et-vient émoustillant, tandis que nous nous embrassions.
    
    J’explorai son corps, son torse légèrement poilu, ses bras imberbes et ses jambes rondes. Sa queue finit par riper et vint caresser l’interstice de mes fesses. J’étais bouillant de désir. Et lui aussi. Il attrapa un préservatif dans sa table de nuit. Je m’en saisis pour en recouvrir sa queue. Puis, toujours allongé sur lui, je fis rentrer son gland dans mon anus. J’étais largement dilaté par l’excitation si bien qu’il me pénétra sans aucune difficulté. Je n’affectionnai guère la sensation de la capote, mais sentir son sexe en moi me rendait dingue. Je le chevauchais, ...
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