Chapitre 3 - Les petits trous - Histoires de Sexe

Chapitre 3 - Les petits trous

... toujours la queue.

— Tu t’avoues vaincu ? me demande-t-elle ironiquement.

Et avant que je puisse répondre, elle m’embrasse. Je me laisse faire tandis que sa langue fouille ma bouche et s’amuse avec ma langue d’abord passive puis très active. Estelle tient bien fermement ma bite comme s’il s’agissait d’un trophée. On s’embrasse depuis un moment quand soudain on entend :

— Il ne faut surtout pas vous gêner.

On s’interrompt immédiatement et nos regards se portent vers l’entrée de la pièce où se tient Émilie, les mains sur les hanches. Et moi bêtement, je commence à balbutier :

— Non, mais attends, ce n’est pas ce que tu crois, enfin, si, mais…

Et avant de m’enfoncer, je me reprends :

— C’est quoi le problème, on fait ce que tu nous as demandé de faire, après tout, finis-je par dire.
— Tu te fous de moi ? Je t’avais demandé de la baiser, vite fait bien fait. Mais ça fait plus d’une heure et demie que t’es en train et, en plus, tu te permets de lui rouler des pelles, à cette pétasse.
— Pétasse ? réagit Estelle.

Ni une ni deux, Estelle se lève et saisit Émilie par le col.

— Viens par ici, toi, il faut que je te parle.

Estelle entraîne Émilie dans une pièce à côté et referme la porte. J’entends qu’elles s’expliquent assez violemment sans que je puisse entendre précisément ce qui se dit. Au bout d’un moment, je finis par me lever et m’asseoir sur le canapé. Une revue télé traîne sur la table basse, je la prends et je commence à la lire pendant que ...

... les filles discutent maintenant plus calmement à côté.

C’est au moment où je finis la revue qu’Émilie sort de la pièce, referme la porte derrière elle.

— Bon, Estelle est calmée, me dit-elle.
— Euh, j’avais plutôt l’impression que c’était toi qui était en colère.
— Écoute, si tu me cherches tu vas me trouver.

Je vois qu’Émilie n’est, elle, toujours pas calmée. Puis elle continue :

— Elle m’a tout expliqué. Je te pardonne.

Sans blague, l’inverse aurait été étonnant. Elle enchaîne :

— Ok, chose promise, chose due.

Elle joint le geste à la parole et fait voler son tee-shirt.

— Qu’est-ce que tu fais ? j’ose demander.
— Tu ne te rappelles pas ? Je t’avais promis que tu pourrais me la mettre dans le derrière si tu aidais Estelle, me précise-t-elle, tout en enlevant son soutien-gorge.
— Euh, ici ?
— Pourquoi, c’est un problème pour toi ? me demande-t-elle alors que son pantalon est déjà sur le sol.
— Ben, c’est gênant.
— Ah bon ? Tu veux dire que baiser ici avec Estelle c’est marrant, mais avec moi c’est gênant, me lance Émilie tout en enlevant et jetant sa petite culotte.
— Non, ce n’est pas ça, mais…
— Mais quoi ? Tu discutes trop, lèche-moi plutôt le cul.

Émilie se place devant moi, me tourne le dos, écarte bien les jambes et se penche en avant pour poser ses mains sur la table basse. Ainsi, j’ai son cul juste sous les yeux. Je ne pense plus à rien d’autre. Elle tourne la tête vers moi.

— Alors ? Je suis sûr que tu aimes la vue. Je suis ...