1. Dentelles et Troubadours


    Datte: 09/11/2018, Catégories: fh, Collègues / Travail amour, BDSM / Fétichisme entreseins, Oral pénétratio, Humour policier, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... reçut le battant de la porte dans le visage, le choc la fit saigner du nez, voir trente-six chandelles, et lui péta l’arcade souricière*.
    
    Un individu cagoulé se précipita vers elle, un couteau à la main. Elle courut dans la pièce en hurlant :
    
    — Ahh, au secours, à l’aide.
    
    Le voisyeur** avala son café de travers, ouvrit sa fenêtre et se mit à hurler sur son balcon.
    
    — À l’aide, appelez la police, les pompiers, l’évêché !
    
    Il attrapa un pot de fleurs et le jeta vers la terrasse de sa voisine où il traversa la fenêtre dans un grand fracas. Il prit son téléphone et composa fébrilement le 17.
    
    — Au secours… femme agressée… impasse Dupanloup… Homme… Couteau… Je vois tout, il va la tuer… magnez-vous, bordel !
    
    Dans l’appartement d’en face, il pouvait voir l’agresseur coincer la jolie jeune femme dans un angle de la pièce. Sa nuisette pendouillait, une bretelle s’était cassée dans la bagarre. Elle tenait le poignet de l’homme, tentant de repousser l’arme qui approchait de sa poitrine, en vain. Aldebert vit avec effroi la lame s’enfoncer dans le sein de Sonja Eckmüll et le sang jaillir.
    
    Une voiture de police patrouillait justement rue Sainte-Catherine, elle arriva rapidement toutes sirènes hurlantes. Depuis sa terrasse Aldebert gueulait et gesticulait.
    
    — Là ! Là ! Vite, cria-t-il.
    
    Il jeta même son portable vers l’agresseur. Celui-ci, surpris par l’arrivée rapide des flics, s’enfuit sans demander son reste.
    
    Aldebert sanglotait sur son balcon, il n’osait ...
    ... regarder les policiers s’occuper de la jeune femme.
    
    ~o~~o~~o~~o~
    
    Ce matin même, Valentin et Ludo se faisaient ouvrir la porte de l’appartement de la dénommée Aurore Lester, le gardien de l’immeuble utilisait son propre jeu de clefs.
    
    Un voisin requis en tant que témoin ne semblait guère ravi de se lever à 8 heures, un samedi matin. Un coup de téléphone au magazine leur avait donné l’adresse de la jeune femme.
    
    — Vous lui connaissez une liaison ?
    — Pas vraiment, elle revenait quelquefois avec un mec, mais rarement. Et jamais le même.
    — Je ne pense pas avoir vu un homme vivre chez elle, confirma le voisin.
    — Elle passe son temps à voyager pour son boulot, alors les hommes ! Un jour ici, un jour à Rome, un autre à New York – Le concierge prononçaitNouille Orque, à la grande joie de Ludovic.
    
    Ils entrèrent dans l’appartement. Comme disaient le concierge et le voisin, aucun homme ne semblait partager sa vie, pas de brosse à dents, pas de rasoir, pas de second oreiller. Des photos de la jeune femme, seule, avec ses parents, avec un gars qui se révéla être son frère.
    
    Ils épluchèrent son courrier, ouvrirent sa messagerie électronique. À l’intérieur de son sac, récupéré dans la poubelle de son immeuble, les policiers trouvèrent son téléphone, il ne contenait que des messages d’ordre professionnels ou de sa famille, aucune menace particulière.
    
    — Si son téléphone se trouve dans sa poubelle, l’agression a eu lieu dehors, dans la rue, devant chez elle.
    — Oui, ajouta ...
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