1. Dentelles et Troubadours


    Datte: 09/11/2018, Catégories: fh, Collègues / Travail amour, BDSM / Fétichisme entreseins, Oral pénétratio, Humour policier, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... urgentistes, la scientifique va récupérer ses vêtements.
    — Ben dis donc, t’es bien énervé.
    — Si elle est connue, on va avoir tous les journalistes sur le dos, on pourra plus bosser en paix.
    
    Van-De-Vlonck regarda autour de lui en frissonnant. Son agresseur voulait couler la jeune femme dans le béton alors qu’elle vivait encore, un cinglé de plus en ce bas monde. Peut-être un amoureux éconduit ou un refoulé qui passe à l’acte.
    
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    Du fait de travailler sur une agression de femme, de très jolie femme même, Valentin se remémora sa dernière visite auprès de sa psychiatre.
    
    Assis dans un profond fauteuil, V-d-V discutait avec le Dr Éther pour sa consultation hebdomadaire.
    
    — Imaginez-vous sur une île déserte, naufragé solitaire. Vous ne pouvez vous en échapper, vous saisissez ?
    — Oui.
    — Maintenant un navire passe au large. Vous vous manifestez, feu de détresse, hurlements, gesticulations.
    — Évidemment.
    — L’équipage de ce petit voilier est uniquement constitué de jeunes femmes, jolies, très jolies. Que faites-vous ?
    — C’est-à-dire ?
    — Montez-vous à bord, ou succombez-vous à vos phobies ? Songez à cette question jusqu’à notre prochaine rencontre. Dites-vous que cette terre est ce navire, à vous de monter à bord.
    
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    Sonja Eckmüll venait juste de se lever, très tôt, à onze heures trente ; elle se préparait une tasse de thé, elle accompagnait souvent cette boisson d’un fruit, cela lui suffisait comme petit-déjeuner. Elle traînait dans sa ...
    ... cuisine en nuisette transparente.
    
    Elle dormait nue, mais elle préférait passer un vêtement, même symbolique, car dans l’appartement sis en face du sien, un petit rondouillard la zieutait avec convoitise. Le fait qu’il habitât un duplex lui facilitait les choses, il possédait une vue plongeante sur les pièces à vivre de la jeune femme.
    
    Leurs appartements se faisaient face, avec à peine dix mètres entre les deux balcons.
    
    Elle s’était renseignée sur lui. Aldebert Montjoie, célibataire, trente-cinq ans et accessoirement voyeur. Bourré de fric, il détenait la majorité des parts d’un laboratoire pharmaceutique vétérinaire. Apparemment le laboratoire tournait tout seul, car le bedonnant l’espionnait matin et soir, ne semblant pas avoir grand-chose d’autre à faire.
    
    Se promener nue devant des gens ne la gênait pas, mais elle n’aimait pas se faire reluquer en douce. En douce n’était pas non plus l’expression exacte, il ne faisait pas dans la discrétion. Il restait des heures à la fenêtre de son living, sans se cacher, lui lançant des regards de Saint-Bernard énamouré.
    
    Justement, ce matin, il regardait tranquillement la sculpturale jeune métisse aller et venir. Elle aurait pu tirer les rideaux, mais elle éprouvait une petite pointe d’excitation à ne pas le faire. Elle commençait à grignoter son kiwi quand quelqu’un sonna à la porte d’entrée.
    
    Elle n’attendait pas de visite ce matin. Elle vit un énorme bouquet de fleurs dans l’œilleton du judas. Elle ouvrit sans méfiance et ...
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