Escapade africaine
Datte: 06/11/2018,
Catégories:
fff,
fbi,
jeunes,
couleurs,
vacances,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
confession,
Auteur: Anophèle, Source: Revebebe
... Des femmes à la silhouette élancée s’étaient assises en rond, certaines vêtues d’une sorte de sari aux couleurs chatoyantes, d’autres de leur pagne en matière végétale. Quelques-unes avaient des scarifications sur le visage, trois petites balafres depuis la commissure des lèvres de chaque côté des joues. De fines boucles d’or aux oreilles, des bracelets aux poignets et aux chevilles, et au cou des colliers de perles et de minuscules coquillages aux couleurs vives. Bien entendu, personne ne connaissait la raison de la visite. Manjou s’était absentée un long moment avec les anciennes. Pendant ce temps, les enfants avaient emmené Vanessa à la découverte du village, jusqu’à la limite de la forêt sacrée, habitat des masques et des esprits où toute présence humaine, hormis celle des initiés, est formellement proscrite.
La nuit tombe vite sous ces latitudes. Il y eut un repas frugal autour de la table commune, poulet-arachides, sauce piments rouges explosive et l’indissociableatieké. Un peu à l’écart, les hommes mangent entre eux, commentant inlassablement les faits et gestes de la journée.
Vanessa s’était sentie observée. Il y avait des anciennes qu’elle n’avait pas encore vues, une notamment, la plus avancée en âge sans doute, qui lui avait accordé une attention particulière. Puis, presque toutes s’étaient levées pour rejoindre leur case ou pour vaquer à quelque autre occupation. Il régnait une atmosphère étrange avant la pleine lune. Vanessa la ressentait indirectement ...
... et avait décidé de faire quelques pas en compagnie de Manjou quand elle fut abordée par une messagère portant son bébé au cou, qui la désigna du doigt et lui montra une case plus grande que les autres. En même temps avec la main, elle frottait l’enfant sur les épaules, les cuisses, le dos, la tête. Vanessa ne comprenait pas. Voulait-elle qu’elle lui fasse sa toilette ? Toutefois, dans son explication, elle n’utilisait pas le mot eau. L’absence du mot ne l’étonnait pas autrement car elle savait que beaucoup de peuples lavent les bambins sans eau, avec des plantes grasses dépourvues d’épines, des bouts de cuir souple que l’on frotte doucement sur la peau, de l’argile et juste un peu de vapeur d’eau tiède. Mais non, ce n’était pas ça. Elle prit Vanessa par la main en lui faisant signe de la suivre. Arrivées devant la grande case, elle lui montra qu’elle devait entrer, puis elle disparut.
Trois femmes étaient là, dont l’ancienne qui l’avait minutieusement toisée pendant le repas. L’une d’elles, la plus jeune, s’était approchée. Les deux autres, assises en tailleur, semblaient fossilisées. Elles étaient vêtues de leur boubou traditionnel aux manches très amples. D’un geste, on lui montra une grande natte circulaire sur le sol et on lui fit signe de venir s’y tenir au centre. Machinalement, son regard avait fait le tour de la case. Il y avait là quelques récipients d’origine végétale, d’autres nattes sur le pourtour, des palettes de bois, des morceaux de fourrure d’animaux, des ...