Le Monarque : Danaus plexippus
Datte: 03/11/2018,
Catégories:
fh,
cadeau,
cocus,
vacances,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
69,
pénétratio,
fsodo,
hsodo,
confession,
Auteur: ViolaFleur, Source: Revebebe
... bien peu au regard de ce qu’il a accompli.
Le restaurant que j’ai réservé est à moins de 15 minutes à pied de la résidence. Martine s’est faite belle. Rien d’ostentatoire ; la présence de l’océan permet une décontraction bien agréable. Rémy et moi aussi, bien que pour nous une chemise et un pantalon, en remplacement du polo et du short, soient suffisants pour être "propre sur soi".
Le repas est très agréable. Martine a deux chevaliers servants, et l’Amazone que j’ai vue aiguillonner sa monture est redevenue une épouse fidèle.
Je sais qu’annoncer que le repas fut très arrosé est un cliché dans les récits sur le site. Mais je ne vois pas pourquoi je mentirais pour sortir de ce schéma. Je crois que c’est surtout le champagne que Rémy a voulu nous offrir en apéritif, alors que juste des amuse-gueule épongeaient l’alcool, qui a détendu cette atmosphère un peu particulière. Bien entendu, je n’ai pas pu rester en retrait, et les deux bouteilles de blanc que j’ai proposées se sont bues comme du petit lait, mais qu’importe : nous étions à pied, et si pour rejoindre la résidence il faut monter un peu, l’épreuve n’était pas insurmontable.
À cette période de l’année, la petite station balnéaire propose presque chaque soir des animations. En sortant du resto, la musique nous a attirés. Un orchestre faisait danser. Martine nous a évidemment entraînés. Finalement, c’est très bien d’avoir un aide à portée de main. Moi, je suis plutôt slows. Rémy s’est révélé un rock’n’roller ...
... d’enfer faisant tourbillonner sa cavalière. C’est seulement pendant ce que nous appelions de notre temps le "jerk" que nous nous retrouvons tous les trois sur la piste de danse. Danse à trois avec ma femme au centre, une sorte de rappel de ce que nous avons vécu pendant quelques jours.
Pour remonter à la maison, Martine fait l’enfant. Gamine de près de soixante ans que l’alcool – mais surtout les danses endiablées – ont rendue légèrement hystérique. Rémy et moi, chacun par une main, traînons ce fardeau qui minaude, qui veut danser encore, forçant le trait pour nous attendrir.
Devant la porte de notre maison, je me dis que c’est dommage de nous quitter ainsi.
— J’ai acheté, lors de notre visite à Cognac, une bouteille qui devrait être pas mal. Tu veux goûter ?
Rémy n’hésite pas, il nous suit.
— Chérie, mets-nous un peu de musique pendant que je vais chercher la bouteille.
Je mets bien dix minutes à la retrouver, enfouie dans ce placard qui nous sert de débarras. Lorsque je reviens, la bouteille et trois verres à la main, je retrouve ma femme et Rémy enlacés, dansant d’un pas langoureux surStrangers in the night, un tube qui vient de sortir. Enfin, je veux dire sortir du fichier mp3 et de la compilation de nos airs favoris d’une époque où… Oui, je sais : c’est vieux. C’est ringard. C’est off. Mais c’est notre jeunesse.
Ils sont mignons tous les deux. Martine est tendrement lovée contre l’épaule de Rémy. Elle se laisse aller. Un instant, cela me fait mal de la ...