1. Mon cher maître


    Datte: 30/10/2018, Catégories: fh, bizarre, hsoumis, fdomine, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme sm, fouetfesse, Humour Auteur: Gradiva, Source: Revebebe

    ... dvd. Une autre étagère supporte une collection de godes. Anne siffle. Je prends des photos, nous aurons peut-être des amateurs ? Dans le fond, sur le mur vertical, une croix de Saint-André en bois. Je m’approche. À l’extrémité de chaque branche il y a des lanières en cuir. La croix est fixée au mur par son axe, avec le doigt je la fais tourner. Je reste perplexe.
    
    — Eh bien, fait Anne, il ne s’embête pas, le notaire !
    — Ma belle, nous allons essayer tout ça à l’instant.
    — Si tu veux essay…
    
    Soudain, la tuile ! Un bruit de voix ! Nous nous précipitons, la lumière, la porte, nous nous engouffrons dans le débarras. Aussitôt la lumière filtre sous la porte.
    
    Cela fait la troisième fois que nous sommes surpris en repérage. Les deux dernières, nous sommes restés tapis pendant des heures, attendant que les occupants s’endorment ! Et la lune qui va bientôt se lever !
    
    Une voix nasale nous parvient :
    
    — Comme je vous le disais, chère amie, notre rencontre de ce soir a été une très heureuse surprise, ma chère, très heureuse, je pensais être obligé de rester à Paris cette nuit. Tenez, vous connaissez le chemin, je vais prendre une bonne bouteille. Vous préférez le bordeaux ou le bourgogne ?
    — Je crois que le bordeaux serait plus indiqué, mon cher Maître.
    — Je le pense aussi, très chère amie.
    
    Je chuchote :
    
    — S’il y a un problème, on fonce par en haut. Tu passes devant.
    
    Un rectangle de lumière apparaît au-dessus de nos têtes : une ouverture d’aération que nous ...
    ... n’avions pas remarquée. Malgré l’inquiétude, la curiosité est la plus forte. Je prends délicatement un fort coffre en bois et nous montons : nous voyons l’armoire, les chaînes, le bar et la croix.
    
    — Voilà, chère amie, mettez-vous à l’aise. Je vais chercher la bouteille.
    
    Une grande femme brune apparaît. Elle retire son manteau de cuir noir, ôte sa petite culotte, passe sa robe par-dessus la tête et se retrouve en bas noirs, porte-jarretelles noir, guêpière noire. Elle remet son manteau, le ferme, dissimule ses vêtements dans l’armoire et s’assied sur un tabouret du bar.
    
    Anne me regarde avec des yeux ronds.
    
    Le cher maître fait son entrée, solennel, en costume trois pièces, le gilet bien arrondi sur un bedon bourgeois, lunettes cerclées d’or, cheveux grisonnants autour d’une calvitie bien avancée. Il ouvre méticuleusement la bouteille, sert deux verres en cristal et vient s’asseoir face à la femme brune.
    
    — À votre beauté, très chère amie.
    — Mon cher maître, je ne peux que vous remercier. Il est excellent, vraiment, mon cher maître.
    — N’est-ce pas, chère amie.
    
    Ils dégustent leur verre. Brusquement, elle dit d’une voix sèche :
    
    — Maintenant il est temps de se mettre en tenue, et rapidement !
    — Oui, maîtresse.
    
    Le cher maître disparaît de notre vue. La femme brune se lève, ouvre l’armoire, prend une cravache, un collier avec une laisse et ce qui paraît être une cagoule. Elle revient s’asseoir, pose les objets sur le bar, se sert un verre de vin.
    
    — Viens, mon ...